Le Québec continue d’attirer de nouveaux arrivants, une immigration qui a représenté la majeure partie de la croissance de la population, l’an dernier, révèle une nouvelle note d’information de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Dans la même note, cependant, l’ISQ dévoile une mauvaise nouvelle: il ne s’est jamais fait aussi peu d’enfants, ici. De fait, avec 77 400 bébés nés au Québec en 2024, il s’agit d’une très légère baisse, comparativement aux 77 950 nouveaux-nés recensés l’année précédente. Mais cela représente surtout un total inférieur au nombre de décès estimé pour la même année 2024, soit environ 79 000 personnes.
Ainsi, l’ISQ indique que « l’indice de fécondité s’établit à 1,33 enfant par femme en 2024, ce qui correspond à un creux historique au Québec. Le précédent creux avait été enregistré en 1987; l’indice était alors descendu à 1,36 enfant par femme ».
Le taux de fécondité correspondant au maintien d’une population, sans tenir compte de l’immigration, est habituellement de 2,1 enfants par femme.
Le Québec n’est toutefois pas seul dans cette situation; on constate des tendances similaires ailleurs au Canada, mais aussi dans plusieurs autres pays industrialisés, notamment en Europe, mais aussi au Japon, entre autres.
Une immigration toujours solide
L’augmentation de la taille de la population québécoise est donc largement imputable aux nouveaux arrivants, alors que 158 600 d’entre eux ont déposé leurs valises au Québec, l’an dernier.
S’il s’agit d’une diminution notable, comparativement aux 200 300 immigrants accueillis en 2023, un record, l’ISQ précise que « l’accroissement migratoire de 2024 demeure toutefois plus important que tous ceux enregistrés avant 2023 ».
Une croissance de l’espérance de vie qui ralentit
Enfin, l’Institut de la statistique du Québec rapporte qu’à l’instar d’autres régions du monde, les gains réalisés ici en matière d’espérance de vie ont lentement tendance à diminuer. Ainsi, un Québécois ou une Québécoise pouvait s’attendre à vivre, en moyenne, jusqu’à 82,7 ans, l’an dernier, les femmes faisant monter la moyenne à 84,4 ans, alors que l’espérance de vie n’est que de 80,9 ans pour les hommes.
Ces niveaux, nous indique-t-on, « sont sensiblement les mêmes qu’en 2016 ».
Malgré tout, au Québec, l’espérance de vie demeure plus importante qu’ailleurs au Canada, ainsi qu’aux États-Unis.
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