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    Accueil»Société»Santé»Sommes-nous de plus en plus anxieux? Oui et non
    Si les jeunes semblent davantage touchés par l'anxiété, cette maladie a adopté bien des visages, au fil du temps, ce qui brouille les pistes.

    Sommes-nous de plus en plus anxieux? Oui et non

    0
    Par Agence Science-Presse le 8 mai 2025 Santé

    Selon la croyance populaire, l’anxiété serait une caractéristique de notre époque, voire « le mal du siècle ». Le Détecteur de rumeurs a voulu savoir si nous sommes réellement plus anxieux que nos aïeux ou nos ancêtres.

    Plus anxieux depuis le début du siècle? Vrai

    II est indéniable que la prévalence des troubles de santé mentale en général, incluant l’anxiété, a augmenté depuis le début des années 2010, en particulier chez les moins de 25 ans: c’est ce qui se dégageait d’une série d’études et d’analyses regroupées dans une édition spéciale de la revue The Lancet Psychiatry, en septembre 2024. La pandémie aurait accru le problème, concluait une enquête québécoise sur la santé mentale des jeunes parue en 2023. C’est aussi ce qu’on lisait en 2022 dans une note scientifique de l’Organisation mondiale de la santé.

    Si on considère plutôt les adultes en général, des chercheurs canadiens ont observé, entre 2000 et 2016, une hausse modeste de la prévalence des troubles anxieux, de 0,26% à 0,55% par année.

    Des données de Statistique Canada sur les troubles mentaux publiées en 2022, indiquent par ailleurs que la proportion de personnes qui ont été touchées par le « trouble d’anxiété généralisée » au cours des 12 mois précédents était de 5,2%, contre 2,6% dix ans plus tôt. On remarque la même tendance pour la phobie sociale qui touchait 7,1% des gens en 2022 comparativement à 3% en 2012. Au Québec, c’est 8,4% de la population de plus de 12 ans qui avait reçu un diagnostic de trouble d’anxiété en 2021 contre 6,4% en 2015, notait l’Institut de la statistique.

    Une montée de l’anxiété commencée au 20e siècle? Incertain 

    Mais nous ne sommes pas les premiers à prétendre vivre à l’époque de l’anxiété. En 1950, le compositeur américain Leonard Bernstein avait nommé sa deuxième symphonie L’âge de l’anxiété, en hommage au poème du même nom de l’Américain Wystan Hugh Auden. Ce poème, lauréat d’un prix Pulitzer en 1948, décrivait le malaise présent dans la population après la Deuxième Guerre mondiale.

    Existe-t-il des données qui démontreraient que notre époque se démarque davantage?

    Le problème est que, si on remonte de quelques décennies dans le temps, il devient difficile de le prouver. C’est ce que faisaient remarquer en 2015 des médecins allemands dans un article s’intéressant à l’épidémiologie des troubles anxieux au 21e siècle. C’est que les données sur le trouble anxieux qui ont été produites avant la troisième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), en 1980, sont imprécises: il n’est donc pas possible de les comparer avec les données d’aujourd’hui.

    Certains s’y sont essayés. Par exemple, dans un article publié en 2009, l’historien de la médecine Ian Dowbiggin, de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, considérait que les taux d’anxiété rapportés avaient augmenté d’une façon alarmante, au Canada et aux États-Unis, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

    Par ailleurs, deux méta-analyses réalisées en 2000 auprès de milliers d’enfants et d’élèves du collégial aux États-Unis ont conclu que l’anxiété avait augmenté substantiellement depuis 1950. Par exemple, les écoliers des années 1980 rapportaient plus d’anxiété que les enfants suivis en psychiatrie dans les années 1950.

    Selon les auteurs allemands, cette tendance se serait toutefois stabilisée temporairement à la fin du 20e siècle. Des études réalisées aux États-Unis et en Europe n’ont pas noté d’augmentation significative entre les années 1990 et 2010.

    Un phénomène ancien? Vrai

    Chose certaine, on retrouve des descriptions d’anxiété jusque dans des textes de l’Antiquité. En 2013, des chercheurs de l’Université Cambridge ont étudié des textes babyloniens datant du 2e millénaire avant notre ère. Dans l’un d’eux, un homme souffrant d’une « dépression nerveuse » est décrit ainsi: il tremble de peur dans sa chambre et a si peur qu’il ne peut pas dormir. Cet homme aurait développé des symptômes d’anxiété après avoir perdu des esclaves, des animaux, ses récoltes et ses revenus. Il aurait aussi connu des frustrations personnelles et des ambitions contrariées, peut-on lire dans le texte.

    Dans un article sur l’histoire de l’anxiété publié en 2015, le médecin français Marc-Antoine Crocq mentionnait qu’Hippocrate, le père de la médecine, avait décrit il y a 2400 ans les phobies d’un homme appelé Nicanor qui avait peur des flûtes. Par ailleurs, selon des propos rapportés par Robert Burton en 1621 dans son livre L’anatomie de la mélancolie, Hippocrate aurait écrit ceci à propos d’un de ces patients: « Il n’ose pas entrer en compagnie de peur d’être malmené, déshonoré, de se surpasser dans ses gestes ou ses discours, ou d’être malade ; il pense que tout le monde l’observe. » Enfin, le grand orateur romain Ciceron, qui a vécu entre 106 et 43 avant notre ère, aurait lui-même raconté qu’il se mettait à trembler avant le début d’un discours, ajoutait Marc-Antoine Crocq.

    Plusieurs noms pour un même phénomène? Vrai

    En 2014, des chercheurs français ont analysé 2000 rapports de consultations effectuées par des médecins français du 16e et du 18e siècle. Ils y ont trouvé la description d’un homme qui souffrait d’attaques de panique, un symptôme associé à l’époque avec la mélancolie. Dans son livre cité plus haut, Robert Burton énumérait en 1621 les symptômes de crises d’anxiété chez des personnes touchées par ce qu’on appellerait maintenant de l’anxiété sociale. Et au 18e siècle, le médecin français François Boissier de Sauvages mentionnait une condition nommée panophobie qui rappelle notre définition moderne de l’anxiété, racontait Marc-Antoine Crocq dans un article retraçant l’histoire du diagnostic d’anxiété généralisée.

    Ces descriptions font partie de ce qu’on considère aujourd’hui comme l’émergence de la psychiatrie moderne. Au 19e siècle, de plus en plus de scientifiques vont dépeindre différents troubles anxieux, résumait en 2003 le psychiatre néerlandais Gerrit Glas dans un chapitre retraçant l’histoire de l’anxiété et de la dépression. Par exemple, l’Américain George Miller Bear utilise le terme neurasthénie pour parler d’un mauvais fonctionnement nerveux et son compatriote Karl Friedrich Otto Westphal devient le premier à décrire l’agoraphobie.

    Aucun de ces auteurs ne permet d’avoir une idée de la prévalence de ces troubles à leurs époques respectives. Mais ils rappellent que ces troubles étaient présents longtemps avant qu’ils n’aient même obtenu un nom.

    Verdict

    L’anxiété a bel et bien augmenté dans les deux dernières décennies, en particulier chez les jeunes, mais il est difficile de démontrer si elle atteint des seuils jamais vus auparavant. Bien qu’il soit impossible de déterminer si nos ancêtres vivaient davantage d’anxiété, les écrits historiques démontrent que ce trouble mental a toujours existé.

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