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    Une radicalisation plus facile en ligne, mais des complots qui ratent plus souvent

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    Par Pieuvre.ca le 11 décembre 2022 Politique

    Une étude ayant analysé les comportements de 437 individus condamnés en vertu de la loi britannique sur le terrorisme, et pour d’autres crimes similaires en Angleterre et au Pays de Galles, a permis de révéler que la radicalisation se produit maintenant plus souvent en ligne qu’en personne. Mais celle-ci entraîne davantage de risques d’écoper d’une condamnation pour des crimes extrémistes non violents.

    Ainsi, de façon importante, les complots conçus via le web sont plus nombreux à ne pas être allés au-delà de l’étape de la planification, ainsi que plus nombreux à avoir échoué.

    Une analyse de rapports produits entre 2020 et la fin de 2021 a aussi indiqué que la plus forte augmentation de la radicalisation en ligne, pendant cette période, avait eu lieu auprès des femmes reconnues coupables et des personnes âgées de plus de 25 ans. L’utilisation du web est aussi prévalente chez les extrémistes islamistes, les personnes associées à l’extrême droite et d’autres groupes politiques.

    Les militants des droits des animaux, eux, forment l’exception, alors que les rencontres en personne demeurent une pierre angulaire de leur radicalisation, avec le temps.

    Au cours des dernières années, la radicalisation majoritairement en ligne a commencé à surclasser celle se déroulant en personne, mais aussi à dépasser les interactions mixtes combinant les rencontres en ligne et en face à face. Ce mode de radicalisation était pourtant considéré comme étant la norme.

    Les travaux de recherche réalisés par l’Université Trent, de Nottingham, ainsi que par les services carcéraux britanniques et l’Université Bournemouth, ont été publiés dans un rapport parlementaire déposé par le ministère de la Justice.

    En vertu d’évaluations professionnelles des risques, les personnes radicalisées en ligne représentent le danger le moins important. Plus précisément, ces évaluations ont démontré que ces personnes radicalisées de cette façon interagissaient le moins avec une cause idéologique ou un groupe de soutien. Ces mêmes personnes sont aussi celles qui ont le moins l’intention de commettre d’autres crimes, et ceux qui disposent des capacités les plus réduites pour agir en ce sens.

    Toujours selon les analyses, ces personnes radicalisées sur internet sont celles qui sont le plus à risque d’avoir commis un crime non violent restreint au monde numérique. De plus, ils avaient moins de chances d’avoir des liés sociaux, dans le contexte du crime, en raison de leur faible niveau d’engagement avec un groupe ou une cause extrémiste.

    Les sites internet utilisés à des fins de radicalisation semblent aussi avoir changé avec le temps, passant de sites web spécifiquement extrémistes et d’applications de communication standard à une utilisation accrue de forums, de réseaux sociaux et d’applications sécurisées.

    L’importance de tenir compte des changements

    Selon le Dr Jonathan Kenyon, principal auteur de l’étude, les résultats de celle-ci « soulignent l’importance de tenir compte de plusieurs trajectoires, en matière d’utilisation du web, lorsque vient le temps d’évaluer les risques, ainsi que lors du développement et de la mise en place d’interventions en matière de contre-terrorisme ».

    Pour sa part, la Dr Jens Binder estime que « les plateformes utilisées pour la radicalisation en ligne et l’extrémisme se transforment et prennent de l’expansion en raison des progrès technologiques. Au même moment, nous constatons que les plateformes et applications populaires sont fréquemment utilisées, parfois pour rejoindre les nombreux utilisateurs qui s’y trouvent et pour en guider quelques-uns vers des endroits plus secrets, en ligne ».

    « Cela veut dire que des réponses multiplateformes sont nécessaires pour contrer la menace terroriste découlant de la radicalisation en ligne. Il faut aussi exiger une approche plus proactive et transparente de la part des compagnies technologiques, notamment des mécanismes et des incitatifs clairs pour signaler le contenu de nature radicale. »

    L’étude a aussi indiqué que plus du tiers des individus condamnés pour des crimes extrémistes souffraient d’une forme de maladie mentale, ce qui souligne l’importance d’un appui accru pour ce type de criminels.
    Le Dr Christopher Baker-Beall, du Disaster Management Center de l’Université Bournemouth, précise toutefois que « l’étude ne laisse pas entendre que les gens ayant des problèmes de santé mentale représentent une communauté dont pourraient provenir davantage de terroristes. Pas plus que cela porte à croire que la maladie mentale pourrait être vu comme un précurseur aux intentions terroristes. Cela souligne plutôt l’importance d’offrir de l’aide, en matière de santé mentale, à ceux qui ont été condamnés pour terroristes, pour s’assurer qu’ils ne commettent pas un autre crime du genre ».

    Par ailleurs, en raison des faibles niveaux de violence et d’interaction avec les causes extrémistes chez les personnes ayant été radicalisées en ligne, l’étude met en garde contre l’imposition de peines d’emprisonnement automatiques. Les chercheurs recommandent plutôt de tenir compte des circonstances personnelles d’un individu, et suggère que les gens vulnérables face à la radicalisation en ligne soient mieux épaulés lors des périodes transitoires de leur vie, comme un déménagement ou un changement d’environnement culturel, lors de la perte d’un être cher, lors d’une séparation, lors d’un changement d’emploi, ou encore lors d’événement traumatisants, afin d’éviter qu’il ne commette de nouveaux gestes extrémistes.

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