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    COVID-19: ce n’est pas parce que peu de gens sont affectés que la pandémie est finie

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    Par Agence Science-Presse le 3 mars 2021 Santé

    Si le nombre de cas de COVID-19 pendant une semaine représente un minuscule pourcentage de la population, cela signifie-t-il que le problème est réglé? Le Détecteur de rumeurs explique en 6 étapes pourquoi le raisonnement est incorrect.

    L’origine de la rumeur

    Le 25 février, la Montréalaise Rachelle Garrison, qui doute de la légitimité des mesures de confinement, expliquait sur son compte Instagram s’être rendue sur le site du gouvernement du Québec pour y vérifier les chiffres de la Covid. Elle l’avait fait parce que, disait-elle, elle ne fait « pas confiance aux médias pour rapporter les chiffres correctement ».

    Pour la semaine du 14 au 20 février, elle a vu que le site indiquait 5332 « cas confirmés » de Covid au Québec. Elle a du coup choisi de diviser ce chiffre par la population du Québec: ce qui, s’étonne-t-elle, ne représente que 0,06% de la population. Elle en conclut qu’il est choquant que les mesures de confinement n’aient pas été encore levées et « nos libertés restaurées ».

    Sa courte vidéo avait été vue plus de 180 000 fois en date du 2 mars.

    Les médias ont correctement rapporté ces nombres

    Il faut d’abord noter que ce total de 5332 cas pour la semaine du 14 février est exactement le nombre rapporté par les médias auxquels l’auteure dit ne pas faire confiance. Chaque matin sur leurs sites, La Presse et Le Devoir, entre autres, ont en effet rapporté un nombre de cas quotidiens oscillant entre 700 et 900, ce qui donne ce total de 5332 à la fin de la semaine. Autrement dit, les médias québécois et cette instagrammeuse s’alimentent à la même source d’information.

    Six choses à garder en mémoire quand on choisit un chiffre

    Beaucoup de gens commettent la même erreur depuis le début de la pandémie: prendre le pourcentage de la population qui est infectée, et en tirer la conclusion que la maladie est si peu répandue que les mesures sanitaires sont excessives.

    Or, il y a six problèmes avec ce type de raisonnement.

    1) Tirer une conclusion à partir d’un seul chiffre n’est jamais recommandé, comme le rappelait le Détecteur de rumeurs ici. Un chiffre peut ne rien vouloir dire s’il n’est pas mis en contexte.

    2) Ce chiffre n’est pas statique. On parle en effet ici d’une maladie contagieuse. Cela veut dire que ces 5332 personnes sont à risque d’en infecter —sept à dix jours plus tard— 5332 autres, qui en infecteront à leur tour 5332 autres, et ainsi de suite. Et encore, il s’agit là d’un scénario simpliste, celui selon lequel chaque personne n’en contaminerait qu’une seule autre. Les experts appellent cela le taux de reproduction, désigné par la lettre R.

    3) Un chiffre-clef est absent: le taux de reproduction. Dans le scénario simpliste ci-dessus, R = 1. Chaque personne en contamine, en moyenne, une autre. L’objectif des diverses mesures (confinement, distanciation, lavage des mains, masque, couvre-feu, etc.) est de ramener ce chiffre en-dessous de 1, pour que le nombre de cas diminue de semaine en semaine. Au Québec, en octobre et novembre, ce taux avait oscillé entre 0,92 et 1,18, ce qui explique que le nombre de cas augmentait lentement, d’une semaine à l’autre. De la fin-novembre jusqu’à la mi-janvier, il a diminué jusqu’à 0,78, selon les estimations quotidiennes de l’Institut de santé publique du Québec ce qui était plus encourageant. Dans la première quinzaine de février, il gravitait autour de 0,9. Résultat : le nombre de cas baisse, mais il suffirait de peu de choses pour faire grimper le R au-delà de 1.

    4) La croissance pourrait être exponentielle. Personne n’est en mesure de dire avec précision quel impact aurait la levée de telle ou telle mesure sur le taux R. Mais le scénario du pire existe: au tout début de la pandémie en mars 2020, avant le confinement généralisé, ce taux variait, dans la plupart des pays occidentaux, entre 2 et 2,5. Dans un tel scénario, ces 5332 personnes seraient donc à risque de transmettre le virus à au moins 10 000 autres, qui le transmettraient à leur tour à 20 000 autres, et ainsi de suite. C’est ce qu’on appelle une progression « exponentielle ».

    Qui plus est, ces 5332 cas testés n’incluent pas un nombre indéterminé d’asymptomatiques, puisque la majorité des gens qui n’ont pas de symptômes ne se font pas tester. Mais ils sont néanmoins contagieux.

    5) Les variants ajoutent à l’incertitude. Le variant britannique, dont les médias parlent beaucoup en ce moment, pourrait augmenter le taux de contagion de 50%. Cela voudrait dire que R pourrait passer de 0,9 à environ 1,4. Comme le Détecteur de rumeurs l’expliquait ici, si tel était le cas, cela pourrait se traduire par une hausse du nombre de décès, même si le variant n’était pas plus mortel. C’est à cause de ces incertitudes que, ces deux dernières semaines, autant aux États-Unis qu’au Québec, des experts ont recommandé de ne pas assouplir les mesures de confinement tout de suite, même si le nombre de cas est à la baisse.

    6) Le nombre de cas est la moins utile des mesures pour se faire une idée de l’état de la pandémie, comme le Détecteur de rumeurs l’expliquait ici l’an dernier. Les experts en santé publique regardent plutôt l’évolution des courbes des hospitalisations et des décès. Les hospitalisations, parce qu’il y a une limite à ce qu’un hôpital peut recevoir comme patients, et les décès, pour des raisons évidentes.

    Ces deux chiffres diminuent depuis janvier, ce qui est une bonne nouvelle — comme les médias le rapportent d’ailleurs chaque jour.

    Et c’est finalement autour de ces deux chiffres que la question de l’instagrammeuse pourrait être posée: à partir de quel seuil les mesures imposées devraient-elles prendre fin?

    Pour avoir un début de réponse, on peut élargir le contexte et regarder l’évolution des chiffres depuis 12 mois: par exemple, dans ce tableau publié chaque jour par La Presse, on voit plus clairement qu’à la mi-février, les hospitalisations liées à la COVID avaient atteint à peu près le  niveau de juin 2020 —au moment où elles étaient également sur une pente descendante qui allait durer jusqu’à la fin-août.

    Quant aux décès, avec une quinzaine par jour pendant la semaine du 14 février, on est encore loin du creux de la vague qui avait été atteint à la fin de l’été dernier. Et comme le Détecteur de rumeurs le rappelait à ce moment, le petit nombre de décès en septembre ne signifiait pas que l’épidémie était terminée, au contraire de ce que certains influenceurs affirmaient à l’époque.

    Verdict

    Le pourcentage de la population affectée par une infection pendant une semaine donnée est une mesure qui n’est pas très utile pour se faire une idée de la gravité d’une épidémie, et encore moins de son évolution.

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    Presque aucune chance que la COVID-19 ait été créée en laboratoire, dit l’ONU

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