Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»À la une»Twitter, Facebook, Instagram et autres, une porte ouverte sur la dépression?

    Twitter, Facebook, Instagram et autres, une porte ouverte sur la dépression?

    0
    Par Agence Science-Presse le 3 octobre 2019 À la une, Technologie

    À voir leurs adolescents « scotchés » à leur téléphone à échanger des photos et commentaires sur les réseaux sociaux, nombre de parents s’inquiètent. Et non sans raison, puisque rien que dans la dernière année, au moins trois études ont associé les médias sociaux à un risque accru de dépression chez les adolescents. Le Détecteur de rumeurs s’est penché sur ce que dit vraiment la science.

    Risques accrus de dépression

    Les adolescents les plus actifs sur les plateformes comme Facebook, Instagram ou Pinterest, présentent plus de signes de dépression que ceux qui y passent peu de temps, selon une étude menée par des chercheurs du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine et publiée cet été dans la revue scientifique JAMA Pediatrics.

    Durant quatre ans, 3826 adolescents de 12 à 16 ans ont évalué le temps qu’ils consacraient aux médias sociaux, à la télévision, aux jeux vidéo et à l’ordinateur, puis ils ont rempli des questionnaires sur leur état d’esprit. Résultat : les adolescents qui consommaient le plus de médias sociaux et de télévision présentaient des symptômes de dépression plus graves. Et la fréquence de ces symptômes (pensées suicidaires, tristesse, désespoir) augmentait avec l’exposition aux réseaux sociaux et à la télé.  En revanche, les jeux vidéo et la navigation sur Internet ne seraient pas liés à une augmentation des cas de dépression.

    Ces résultats rejoignent ceux d’une étude parue en décembre 2018 dans la revue médicale EClinicalMedicine, qui concluait que les symptômes dépressifs chez les ados semblaient augmenter avec le temps passé sur les réseaux sociaux. Les garçons et filles qui y consacraient plus de cinq heures par jour montraient respectivement 35 % et 50 % plus de symptômes dépressifs que ceux qui y passaient entre une et trois heures, d’après un échantillon de près de 11 000 ados de 14 ans.

    Enfin, la troisième étude, publiée le même mois dans le Journal of Social and Clinical Psychology, suggère que de limiter l’utilisation des médias sociaux à environ 30 minutes par jour pourrait améliorer considérablement le bien-être des adolescents. Après avoir mesuré pendant trois semaines l’utilisation de Facebook, Snapchat et Instagram, chez 143 étudiants de 18 à 22 ans, les auteurs ont constaté que ceux dont le temps passé sur chaque réseau social était limité à 10 minutes présentaient une diminution significative des dépressions et du sentiment de solitude par rapport à ceux qui avaient surfé sans restriction. Ces effets étaient particulièrement prononcés chez les personnes qui étaient les plus déprimées au début de l’expérience.

    À la lumière de ces études, il pourrait sembler clair qu’une forte dose de réseaux sociaux mène vers la dépression. Mais ce n’est pas si sûr. Les chercheurs ne parviennent pas toujours à établir si c’est l’utilisation des réseaux sociaux qui provoque des signes de dépression ou si c’est le fait de se sentir seul et déprimé qui pousse à fréquenter assidûment les Snapchat et autre Instagram.

    Par exemple, une revue de 11 études portant sur 12 646 personnes concluait en 2017 à une corrélation faible, mais statistiquement significative entre l’utilisation des médias sociaux et les symptômes dépressifs chez les jeunes. Toutefois, les méthodes, la taille de l’échantillon et les résultats variaient considérablement selon les études, ce qui nuançait la signification de ces résultats.

    Plus de facteurs de risque

    Ces études s’ajoutent toutefois à plusieurs autres qui suggèrent, comme celle du EClinicalMedicine, que les adolescents qui passent plusieurs heures par jour sur les médias sociaux sont plus susceptibles de dormir moins longtemps et moins bien, d’avoir une faible estime de soi, d’être insatisfaits de leur poids et de leur apparence… Tous des facteurs qui peuvent accroître le risque de dépression.

    Quant aux jeunes adultes qui consacrent plus de deux heures par jour aux médias sociaux, ils doubleraient leur risque de se sentir seuls, un sentiment associé à la dépression, selon une étude menée auprès de 1787 Américains âgés de 19 à 32 ans sur leur utilisation de 11 plateformes de médias sociaux (Facebook, Twitter, Google+, YouTube, LinkedIn, Instagram, Pinterest, Tumblr, Vine, Snapchat et Reddit).

    C’est aussi ce qui amène certains chercheurs à proposer de restreindre à 30 minutes par jour l’accès aux Snapchat, Instagram et autres Pinterest.

    Des bienfaits potentiels

    À l’inverse, les médias sociaux peuvent aussi avoir de bons côtés. Pour beaucoup d’adolescents, ils sont une façon de se faire des amis. Ils peuvent avoir un effet de validation, lorsque les adolescents parlent de leurs pensées et de leurs expériences, ou d’affirmation de soi, lorsqu’ils obtiennent de l’aide pour contrer le rejet social ou l’isolement. Les médias sociaux inciteraient aussi les adolescents isolés ou socialement anxieux à se révéler auprès de leurs camarades, ce qui peut accroître l’impression d’entretenir des relations sociales et réduire les symptômes dépressifs. Ces conclusions sont toutefois issues d’études menées auprès de petits groupes d’utilisateurs.

    Une étude plus importante, impliquant 2079 élèves du secondaire des Bermudes, a montré que les réseaux sociaux améliorent l’image de soi car les amitiés y sont perçues comme étant de qualité.

    En fait, selon une autre revue de la littérature parue en 2016, les interactions positives, le soutien social et les liens sociaux sur les réseaux sont systématiquement liés à des niveaux plus bas de dépression et d’anxiété, alors que les interactions négatives et les comparaisons sociales sont associées à des niveaux plus élevés de dépression et d’anxiété. L’utilisation des réseaux sociaux y était aussi liée à moins de solitude, à une plus grande estime de soi et à une plus grande satisfaction de la vie. Les résultats étaient cependant mitigés quant à la fréquence d’utilisation.

    Verdict

    Plus un adolescent passe du temps sur les réseaux sociaux, plus il est à risque de dépression ou de développer des facteurs de risque comme le manque de sommeil, une faible estime de soi, une insatisfaction face à son image ou un sentiment de solitude. Toutefois, les interdire n’est pas une option, parce que les réseaux sociaux n’ont pas que des mauvais côtés. À petites doses, ils peuvent aider à créer des liens et, ironiquement, contribuer au développement de l’estime de soi.


    Sur Facebook, des entreprises face au tsunami des commentaires négatifs

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    6 mai 2025

    L’IA raisonne-t-elle aussi mal que les humains?

    1 mai 2025

    Face à des étudiants, ChatGPT a encore des croûtes à manger

    28 avril 2025

    Les gens ont peur des impacts immédiats de l’IA, pas des risques futurs

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Élections fédérales 2025
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    7 mai 2025

    Travail: place aux nomades numériques

    7 mai 2025

    À 57 ans, le Festival international de la chanson de Granby veut « asseoir ses bases »

    7 mai 2025

    Papy Maurice Mbwiti au Jamais Lu: entre rêve et révolte immgrante

    7 mai 2025

    Chers parents, la rigolade avant les beaux jours

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!