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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Home Again: femme à tout faire
    L'affiche du film

    Home Again: femme à tout faire

    0
    Par Hugo Prévost le 7 septembre 2017 Cinéma / Télévision

    Home Again aimerait bien revigorer la comédie romantique, mais ne propose que bien peu de choses au-delà de ses maladresses qui mettent autant sa distribution que son spectateur dans l’embarras, rappelant avec honte que les hommes ne sont rien sans les femmes et chaque femme n’est rien sans ses hommes.

    Nancy Meyers s’amuse à titiller tous les groupes d’âge depuis des décennies pour livrer une vision amusante, coquette, rassembleuse et romancée des hommes et des femmes, permettant à ses comédiens, habituellement réputés, de se faire un plaisir fou dans des films souvent en deçà de leur propre talent. Robert de Niro a après tout eu un de ses plus beaux rôles récents avec The Intern et Jack Nicholson et Diane Keaton en ont fait rire des tonnes avec Something’s Gotta Give. Ne tombant jamais trop loin de l’arbre, disons que le fruit de ses labeurs, Hallie Myers-Shyer, sa jeune fille trentenaire à qui elle avait dédié son Parent Trap, propose pour son premier long-métrage écrit et réalisé un film qui pourrait difficilement plus ressembler à une production de sa mère.

    Autant dans les références à l’univers hollywoodien comme dans The Holiday que dans l’unidimensionnalité des personnages ou même le côté inconséquent des situations et des revirements, on trouve pas mal tout de la signature Meyers avec beaucoup moins de plaisir au tournant alors que la charmante Reese Whiterspoon revient à la comédie romantique sans trop de panache, se montrant sur un pilote automatique peu valorisant qui la ramène à l’époque de Sweet Home Alabama plutôt que de This Means War ou le mésestimé How Do You Know. Comme quoi, même si ce nouveau rôle ne l’élève pas très haut, elle montre beaucoup moins d’entrain et beaucoup plus d’ennui que les actrices dans Bad Moms par exemple, ce qui n’est jamais très bon signe lorsque ceux à l’écran s’ennuient pratiquement autant que ceux devant.

    Bien sûr, on ajoute à tout cela des enfants ingénus, un Michael Sheen un peu perdu, plusieurs comédiens de la relève dont un Pico Alexander qu’on nous fait passer pour 27 ans alors qu’il n’en a que 26, mais a l’air d’en avoir 22 pendant qu’il avait tout au plus 25 lors du tournage.. Il y aussi un Nat Wolff qui aimerait retourner visiter les Paper Towns, un John Rudnitsky qui rappelle qu’il est loin d’être notre membre préféré de Saturday Night Live et un Reid Scott beaucoup plus accessoire que dans Veep. Fort heureusement, il y a Lake Bell qui de ses courtes présences se fait un tant soit peu plaisir dans ce rôle de diva exagérée.

    On devient alors plus ou moins étourdis à savoir s’il faut prendre toute cette histoire de remise en question à la légère avec son penchant pour l’humour facile, ou s’il faut s’apitoyer sur le sort de cette pauvre mère monoparentale manipulée par son mari et séduite par trois jeunes hommes qui ont pratiquement la moitié de son âge. Puisque voilà, l’histoire raconte celle d’Alice Kinney, jeune mère séparée depuis peu de son mari qui retourne vivre à Hollywood dans la maison de son père, cinéaste réputé. Tentant de se trouver une carrière, un sens à sa vie et d’élever ses deux enfants face à l’absence évidente du père, elle trouve de nouvelles opportunités inédites lorsque sa propre mère la force à laisser vivre chez elles trois jeunes artistes émergents (un acteur, un scénariste et un réalisateur) sans logis et sans moyens (mais toujours prêts à faire la fête), dont un qui la pousse à augmenter sa libido.

    Le fait est que la production semble être en retard de plusieurs décennies. Avec des situations semblant sortir d’un mauvais porno, des dialogues ridicules, une psychologie à deux sous et des ultimatums qui ne feraient aucun poids dans le vrai monde, ce qui foudroie encore plus c’est à quel point le film lui-même finit par se désintéresser de ses propres situations. Après tout, au-delà de ses deux heures qui en paraissent le double, le long-métrage accumule les montages où l’on enterre le quotidien dans les fondus et la musique sirupeuse, faisant fi de tout dialogue ou de tout moment de véritable sincérité, forçant le spectateur à assister à rien de moins qu’un vide béant.

    Il en sera d’autant plus troublant lorsque le film ne mènera à aucune véritable conclusion valable, favorisant le côté « parenthèse » comme notre cher Woody Allen, mais avec des constatations beaucoup plus problématiques et certainement moins idéalistes, rêveuses ou même romantiques. Évoquant un peu la conclusion perturbante du récent Wonder Woman, présentant notre protagoniste comme constamment attirée par le besoin d’aider les autres aux dépens de sa propre existence qui, de toute façon, n’a aucun sens sans ceux qui ont tant besoin de son aide et, par le fait même, qu’elle a tant besoin d’aider.

    Il n’y a donc pas vraiment de romance à défaut de le suggérer, ni vraiment d’humour, à défaut de le forcer. Le film se centre sur une femme perdue en pleine crise de la quarantaine qui ne trouvera pas vraiment de solution à ses propres véritables problèmes, trouvant plutôt une sortie de secours simplifiée en se donnant un nouveau sens à sa vie : aider les autres à être heureux, laissant croire que son bonheur ne peut se trouver que dans celui des autres. Disons qu’en 2017, on pensait être passé à autre chose.

    4/10

    Home Again prend l’affiche en salles ce vendredi 8 septembre.

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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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