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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Séance cinéma – Trois films de sanctuaire

    Séance cinéma – Trois films de sanctuaire

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    Par René-Maxime Parent le 27 octobre 2015 Cinéma / Télévision

    Le 19 octobre dernier, les Canadiens ont rejeté la vision du parti au pouvoir pour réélire un parti qui avait miné son propre projet de société. Par la voie de la démocratie, l’État constitue ce lieu sacré selon la définition large du « sanctuaire » en anthropologie.

    L’écume des jours (2014) de Michel Gondry, Le règne de la beauté (2014) de Denys Arcand et One Million Dubliners (2014) de Aoife Kelleher explorent cette dimension physique du sacré, hostile aux fanatiques de tout acabit.

    Labyrinthe amoureux

    Lorsqu’on se laisse séduire ou carrément embarquer par l’univers d’un film fantastique, un exercice amusant à faire est d’analyser logiquement ce qui nous stimule.

    La situation initiale du film Labyrinth (1986) de Jim Henson est simple et familière. Une adolescente garde un bébé qui ne cesse de pleurer au moment où elle veut lire un conte fantastique. Les accessoires de son environnement immédiat, le bébé et elle-même entrent dans ce conte pendant un orage. Ce monde fantastique amalgame des éléments étranges, mystiques et surréels : billes de verre, masques du carnaval de Venise, tableau de Salvador Dalí, gravure de M.C. Escher et le style transgenre du chanteur David Bowie.

    Guillermo del Toro reprend le personnage de la jeune lectrice d’un conte fantastique et du bébé convoité dans le film El laberinto del fauno ou Le labyrinthe de Pan (2006). Cependant, il contextualise l’action sous le régime de Francisco Franco au moment où le continent européen est occupé par les nazis. À partir de ce contexte de la terreur côte à côte à la terreur, le monde fantastique est un dédoublement. L’intensité de ce film relève du découpage au couteau des deux mondes et de sa localisation dans l’histoire.

    Tim Burton fait également référence à l’histoire dans son film Big Fish (2003) en empruntant deux voies : la mémoire d’un vieil homme mourant et les mythes du sud des États-Unis. Le scepticisme du fils du vieillard par rapport aux péripéties que son père lui raconte nous permet de diviser les deux mondes. À l’enterrement, on voit tous les personnages imaginés à la lumière du jour et on entrevoit les nuances. Le cinéaste fait le pont avec un autre genre de film où on introduit des personnages fantastiques à l’intérieur d’un monde réel, une réalité fictionnelle.

    Le fantastique atteint un autre niveau avec l’adaptation cinématographique du roman de Boris Vian L’écume des jours par Michel Gondry. Il métamorphose la frontière entre les deux mondes en élément fantastique. Il utilise le montage comme un trompe l’œil et transforme tout ce qui compose la scénographie pour qu’elle s’harmonise avec l’état d’esprit des personnages. Ce monde se situe entre deux autres mondes, celui de l’écriture du roman et celui entourant l’idole Jean-Sol Partre alias Jean-Paul Sartre. La réalité dans ce film est la ville de Paris de la période d’après-guerre, au temps de l’existentialisme.

    Michel Gondry a réalisé de nombreux vidéoclips éclectiques, dont Human Behavior de la chanteuse islandaise Björk, Everlong du groupe américain Foo Fighters et Fell In Love With a Girl du duo américain The White Stripes. Il a su transposé le génie de son « stop motion » et de sa façon de créer des illusions avec des accessoires dans son long métrage L’écume des jours (2014), mais il n’a pas su assurer la longue durée. On a l’impression d’assister à une série de vidéoclips sans musique et sans rythme continu.

    Le visionnement vaut tout de même le coup, ne serait-ce que pour voir l’intérieur de la cage thoracique de Chloé fait en tissus dans laquelle son cœur en velours bat.

    Design net

    L’avant-dernier long-métrage réalisé par Denys Arcand, L’âge des ténèbres (2007), se terminait avec le refuge d’un fonctionnaire en région. Le héros joué par Marc Labrèche se met à l’abri de tous les problèmes qui se concentrent dans les agglomérations intensifiées par la dimension virtuelle. C’est loin de Montréal, dans la région de Charlevoix, que le cinéaste transpose son clan de personnages dans son dernier long-métrage Le règne de la beauté (2014).

    L’esthétique qu’il tente de cerner dans ce film n’est pas simplement la beauté de cette région montagneuse longeant le fleuve Saint-Laurent. Sa façon de cadrer les paysages ne nous renvoie pas aux tableaux des peintres paysagistes, mais plutôt à ce qu’on pourrait voir de la fenêtre d’un chalet. La technique cinématographique se dissimule dans cette nature autant qu’une architecture contemporaine y parvient.

    Le héros vit dans cette région entouré de son clan qui nous rappelle le groupe d’intellectuels du Déclin de l’empire américain (1986) qui se dédouble d’une autre génération dans Les invasions barbares (2003). Son statut d’architecte l’amène à prendre part à cette dimension esthétique à la fois de surface et panoramique. Sa vie intime suit ses ambitions professionnelles de sorte qu’il trompe sa femme française avec une Torontoise.

    Denys Arcand était est un cinéaste du courant de cinéma direct et demeure l’un des rares réalisateurs de cinéma de répertoire à rejoindre un public large. Après avoir réalisé Le Confort et l’indifférence (1981) afin de critiquer tout ce qui entoure le référendum de 1980, il a abandonné le documentaire pour la fiction. Un style qui se rapproche de la réalité de notre société à un plan de caméra près.

    Il jongle avec les mêmes thèmes universels – la mort, l’amour, la religion, la sexualité, l’amitié – campés dans une identité québécoise en mutation. Le constat social qu’il nous propose dans ce nouveau film se situe entre les paramètres géographiques de Winnipeg et de Paris. Il s’agit d’un retour à ces églises d’antan construites au cœur de la forêt. Ces œuvres communes des artisans de l’époque.

    Denys Arcand semble nous dire que notre collectivité se dissipe et s’étend, une étape similaire à celle vécue avant la quête de l’indépendance des années 1960-1970. On a raison de trouver ce film moins bon que les précédents, mais cela est peut-être dû au fait qu’on préfèrerait voir une autre représentation de notre culture.

    … à un moment où l’écart entre le peuple et le pouvoir politique était moins grand.

    Par la racine

    Le documentaire One Million Dubliners (2014) raconte l’histoire d’un lieu : le cimetière Glasnevin. La nécropole nationale d’Irlande ouverte en 1832 compte 1,5 million d’âmes. Qu’ils croient en une vie après la mort ou non, les Irlandais accordent une importance particulière à ce site.

    On suit surtout le guide du cimetière, Shane Mac Thomas, qui nous explique son intérêt pour son lieu de travail de son entretien d’embauche aux tours qu’il fait faire aux élèves. Au centre des pierres tombales, on a construit un musée et une salle de réception. Les registres de décès sont détaillés et impeccables.

    On interviewe les fleuristes, les visiteurs fréquents et un employé de chaque corps de métiers funèbre. Au bout d’un certain moment, on a l’impression de regarder un épisode hors série de l’émission Comment s’est fait sur le cimetière, jusqu’à ce qu’on nous montre la cérémonie funèbre du guide Shane Mac Thomas. Un peu comme cette pinte de Guiness déposée devant une pierre tombale, la vue de cette scène nous estomaque.

    Le documentariste Aoife Kelleher arrive à nous faire concevoir la dimension physique du sacré, du rapport qu’entretiennent les Irlandais avec les défunts qui écrivent leur histoire.

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    René-Maxime Parent
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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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