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    10 choses apprises en 2022 sur la désinformation

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    Par Agence Science-Presse le 8 janvier 2023 Médias

    On avait déjà la pandémie, prétexte à une prolifération des nouvelles fausses ou délibérément trompeuses et des théories du complot. S’y est ajoutée l’invasion de l’Ukraine. Le bon côté des choses : ce fut une année qui a permis d’apprendre deux ou trois choses sur les coulisses de la désinformation.

    1- Des experts auto-proclamés de la COVID peuvent devenir des experts auto-proclamés de l’Ukraine

    En juin, une analyse de l’organisme NewsGuard révélait que 91 sites qui avaient été identifiés en 2021, sur les médias sociaux, comme des diffuseurs de fausses informations sur la COVID, diffusaient à présent de fausses informations sur la guerre en Ukraine.

    Le Détecteur de rumeurs avait lui aussi remarqué ce phénomène après l’invasion de l’Ukraine, le 24 février. L’idée de laboratoires secrets en Ukraine, par exemple, avait été propagée, entre autres par des internautes francophones déjà connus pour avoir propagé de fausses informations sur la COVID — comme le Youtubeur Silvano Trotta, lui-même connu pour avoir propagé, avant 2020, de nombreuses autres théories du complot.

    C’était la démonstration, pour qui en doutait, qu’on peut n’avoir aucun scrupule à se proclamer « expert »… ou à aller dans la direction où on sent qu’il y a un filon à exploiter.

    2- La désinformation, ça peut être rentable

    Ceci n’est pas non plus quelque chose qu’on a découvert en 2022. Mais 2022 l’a rappelé grâce à Alex Jones, l’un des plus puissants influenceurs de l’univers anglophone de l’extrême droite. Poursuivi en diffamation par des parents d’enfants victimes de tueries dans des écoles, Jones a subi cette année une succession de revers devant les tribunaux, ce qui a donné l’opportunité de rappeler qu’il était très bien payé. Depuis 2013, il a récolté des millions de dollars par année — la somme exacte est inconnue — grâce à la vente de « suppléments nutritionnels », de « gouttes pour nettoyer les poumons », de « pilules pour protéger la prostate » et autres produits « naturels ». Au début de la pandémie, il vendait aussi des produits « d’argent colloïdal » contre le coronavirus —dont un dentifrice.

    3- Si on croit à une  théorie du complot, on croit à d‘autres

    Ce troisième point n’est pas non plus une découverte (on en parlait ici en 2014) mais l’invasion de l’Ukraine a révélé des faits troublants. Selon un sondage EKOS réalisé en mars auprès de 1035 Canadiens, ceux qui n’étaient pas vaccinés étaient 12 fois plus susceptibles de croire le président russe dans sa justification de l’invasion de l’Ukraine. Plus précisément, 26 % des non-vaccinés ont dit que l’invasion de l’Ukraine était « justifiée », et 35 % étaient sans opinion. En comparaison, seulement 2% des Canadiens qui avaient reçu trois doses du vaccin avaient dit soutenir l’invasion, et 4 % se disaient sans opinion.

    4- La désinformation peut tuer

    Aux États-Unis, plus un État est conservateur, plus cela affecte à la baisse l’espérance de vie de sa population en âge de travailler, révèle une étude parue en décembre. De la même façon, sans surprise, une étude a confirmé en août que le fait d’être exposé à de fausses informations sur les vaccins accroît l’hésitation vaccinale et, en conséquence, réduit l’intention de se faire vacciner. On se rappellera qu’à la fin de 2021, un an après la défaite de Donald Trump, les comtés qui avaient voté pour Trump avaient un taux de mortalité dû à la COVID qui était en moyenne trois fois plus élevé que les comtés qui avaient voté pour Biden.

    5- La désinformation peut pousser à faire des menaces de mort

    On l’a vu depuis le début de la pandémie, ce ne sont plus seulement les journalistes, les vedettes de la télé ou les politiciens qui reçoivent des menaces sur les réseaux: les scientifiques aussi. L’un des plus visibles pendant la pandémie, le Dr Anthony Fauci, qui vient d’annoncer sa retraite de la direction du National Institute of Allergy and Infectious Diseases, s’est fait demander en fin d’année s’il avait l’impression que sa vie était en danger. « Bien sûr », dit-il, rappelant qu’il doit désormais être accompagné en tout temps d’un agent de sécurité. La désinformation « déclenche beaucoup de haine chez des gens qui n’ont aucune idée pourquoi ils haïssent —ils haïssent parce que quelqu’un twitte sur ce sujet. »

    En septembre, la revue Nature écrivait en éditorial que les universités et les centres de recherche devraient prendre des actions immédiates pour défendre et protéger leurs chercheurs lorsqu’ils font l’objet d’attaques et de harcèlements en ligne. Jusqu’ici, elles ont plutôt réagi à retardement, ou pas du tout réagi, leur reproche la revue.

    6- La désinformation peut être contagieuse

    Aux États-Unis et en Europe, des experts commencent à craindre que le discours antivaccin qui a été si bruyant pendant la COVID ait un effet de « contagion » sur les autres campagnes de vaccination, en particulier la vaccination infantile.

    Il est trop tôt pour savoir s’ils ont raison, mais on observe ici et là de légères baisses dans les taux de vaccination, accompagnées de témoignages de médecins qui ont l’impression d’être plus souvent confrontés à des parents hostiles. Le 14 juillet, l’OMS et l’Unicef (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) ont publié un rapport faisant état d’une baisse inquiétante, en 2021, du taux de vaccination infantile dans plusieurs pays. Le rapport pointe du doigt une combinaison de facteurs, dont la pandémie —qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement en santé— des conflits armés en Afrique et des campagnes de désinformation un peu partout.

    7- Le climat pourrait lui aussi devenir un champ de bataille

    Sur Twitter, après les messages racistes et antisémites, ce sont à présent les messages niant la réalité des changements climatiques qui se multiplient, depuis son changement de propriétaire. Ceci dit, ce n’est pas une « croissance » qui dépend uniquement du milliardaire. Une recherche parue le mois dernier note que l’augmentation de la « polarisation idéologique » avait été particulièrement forte pendant les semaines entourant la conférence des Nations unies sur le climat de novembre 2021.

    Selon une analyse du groupe Media Matters parue le 8 décembre, plusieurs diffuseurs connus de fausses informations sur le climat ont vu leur audience grimper en flèche ces dernières semaines. En fait, de la même façon qu’il existait des « super-propagateurs » de fausses informations sur la COVID, il existerait 10 « super-propagateurs » de désinformation sur le climat, représentant à eux seuls le quart des contenus climatosceptiques récents.

    Dans son rapport paru le printemps dernier, le GIEC prenait note, pour la première fois de son histoire, des impacts de la désinformation sur les actions pour le climat. Il y était question d’une étude du sociologue américain Robert Brulle, qui estime que 2 milliards $ US ont été dépensés en activités de lobbying au Congrès américain entre 2000 et 2016, pour influencer les politiques environnementales.

    8- Ukraine, terreau fertile pour décoder la désinformation

    Si l’invasion de l’Ukraine a été un terreau fertile pour la désinformation, au moins a-t-elle aussi été un terreau fertile pour en décoder les mécanismes. Par exemple, entre la légende des laboratoires américains « secrets » en Ukraine ou celle des faux cadavres, les désinformateurs russes ou pro-russes ont été si actifs qu’ils se sont souvent contredits dans leurs propres histoires. Mais à trop chercher une logique, on perd de vue la raison d’être de ce flot de fausses infos, écrit un chercheur: « semer tellement de doute sur ce qui est vrai que cela paralyse les gens quant aux décisions à prendre ».

    On note ici une parenté avec la bien connue « stratégie du doute » qui renvoie aux compagnies de tabac des années 1960: une stratégie de relations publiques qui consistait à créer l’illusion qu’il subsistait un débat scientifique sur le fait que le tabac augmente ou non le risque de cancer. Une stratégie qui a été ensuite reprise par les compagnies pétrolières, pour créer l’illusion d’un débat sur l’influence humaine dans le climat.

    9- Au tour de TikTok

    Pendant une bonne partie des années 2010, la recherche scientifique sur la désinformation avait surtout ciblé Facebook, YouTube et Twitter. Depuis peu, elle s’intéresse à TikTok. Et sans surprise, cette plateforme particulièrement aimée des adolescents, se révèle être un nid à désinformation. Dès mars dernier, une expérience menée par NewsGuard avait révélé qu’à partir d’un nouveau compte, il suffisait de 40 minutes pour se faire offrir des contenus faux ou trompeurs sur l’Ukraine. Il n’est pas difficile d’y trouver des vidéos de remèdes-miracles ou de régimes alimentaires douteux. Et d’autres expériences menées cet été ou cet automne ont fait ressortir des pourcentages élevés de désinformation sur des sujets comme la COVID ou les élections de mi-mandat aux États-Unis. Un phénomène qui est encore plus dommageable, lorsqu’on apprend que la plateforme est utilisée comme un moteur de recherche par beaucoup de jeunes.

    10-  Et ne pas perdre de vue Google

    Des sites spécialisés dans les fausses nouvelles sur la COVID et sur la politique, ont reçu des millions de dollars en revenus publicitaires grâce à Google, révèle une enquête du magazine américain Pro Publica cet automne. Google avait pourtant annoncé il y a deux ans une politique stipulant qu’elle refuserait les publicités qui font des « allégations douteuses et dangereuses », notamment en santé et sur les élections. Mais l’analyse menée par les journalistes apporte deux bémols: d’une part, ces publicités ont plus de chances de contourner l’algorithme de Google si elles apparaissent « dans des langues autres que l’anglais ». D’autre part, ces publicités apparaissent sur des sites qui, eux, publient explicitement des informations fausses sur la santé, ou sur les élections.

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