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    Accueil»Politique»Économie»Subventionner les fruits et légumes pour en manger jusqu’à 15 % plus
    Les économistes affirment que les coûts fixes des fruits et légumes font en sorte que les consommateurs n'ont souvent pas l'option d'en acheter.

    Subventionner les fruits et légumes pour en manger jusqu’à 15 % plus

    0
    Par Pieuvre.ca le 1 avril 2022 Économie

    Des coûts fixes élevés pour la vente au détail de fruits et de légumes frais font en sorte qu’ils coûtent 40 % plus cher que ce qui serait une fourchette de prix efficace, contrairement à des alternatives mauvaises pour la santé, qui sont vendues pratiquement au prix coûtant, révèle une nouvelle étude. 

    Le fait de mettre en place une subvention pour contrer cette distorsion des prix et réduire le coût des fruits et légumes transformera les régimes alimentaires de la population d’une façon qui sera non seulement meilleure pour la santé, mais qui correspond aussi davantage à ce que les consommateurs aiment manger, toujours selon les travaux.

    Publiés dans Science Advances, ces travaux effectués par des économistes de l’Université de Warwick visaient à quantifier les distorsions du prix des fruits et des légumes, en raison des imperfections du marché, ainsi que leur impact sur nos régimes alimentaires.

    Les économistes ont constaté que les coûts fixes des chaînes d’approvisionnement jouent un rôle beaucoup plus important, lorsque vient le temps d’établir le prix des fruits et légumes, que pour les autres aliments, ce qui entraîne un gonflement des prix d’environ 40 %. Ces prix élevés font en sorte que les consommateurs achètent environ 15 % de tels produits en moins, comparativement à une situation où les coûts seraient moins élevés.

    Cette sous-consommation est imputable à une imperfection du marché: les coûts fixes empêchent les conditions habituelles du marché, la fameuse « main invisible », de fournir davantage de fruits et de légumes aux consommateurs, ce qu’ils préféreraient, tout comme les producteurs de ces biens alimentaires.

    La sous-consommation de 15 % est équivalente au tiers de la différence entre les quantités de fruits et légumes consommés et les quantités normalement recommandées.

    Selon le professeur Thijs van Rens, l’un des auteurs des travaux, qui collabore également à la mise au point de stratégies de luttes contre l’obésité, « le marché de l’alimentation est particulièrement concurrentiel, alors, s’il n’y avait pas de coûts fixes, vous pourriez vous attendre à ce que les produits frais soient vendus à peine au-dessus du coût de revient. Et puisque cela n’est pas le cas, cela affecte les régimes alimentaires ».

    Toujours selon lui, « il y a quelque chose qui ne fonctionne pas sur le marché ». Pire encore, cela fait en sorte que « les prix sont élevés et la consommation est trop basse, un effet qui a un impact encore plus important lorsque la demande est faible, ce qui est le cas chez les personnes à faible revenu. Alors cet échec du marché contribue non seulement à faire en sorte que nous sommes tous moins en santé, mais cela vient aussi accroître les inégalités en matière de santé ».

    Coûts inhérents

    Le prix de vente d’un produit comprend des coûts fixes associés à sa production et à sa distribution. Ces coûts sont particulièrement importants pour les fruits et les légumes, puisqu’il s’agit de produits périssables qui doivent être renouvelés plus fréquemment. Cela fait en sorte que les prix des produits frais sont plus élevés que ceux d’aliments moins bons pour santé, qui sont donc vendus près du prix coûtant.

    Pour évaluer l’impact de ce phénomène sur les achats des consommateurs, les économistes ont modélisé le comportement d’achat de ménages aux revenus variables, qui vivent aussi dans des quartiers au revenu moyen lui aussi variable. Ils ont utilisé des données sur les achats de nourriture effectués aux États-Unis, en s’appuyant sur un ensemble de données allant de 2004 à 2014, et regroupant environ 60 000 familles, pour déterminer à quel point le prix payé pour des légumes et des fruits varie en fonction des préférences, ainsi qu’en fonction des quantités et qualités des produits, et à quel point ces choix sont imputables aux coûts fixes.

    Les économistes sont ainsi en faveur d’une subvention allant jusqu’à 25 % pour favoriser la consommation de fruits et de légumes, ainsi que pour améliorer nos régimes alimentaires. Au Royaume-Uni, il est estimé qu’il s’est vendu pour environ 10,4 milliards de livres en fruits et légumes, en 2017; une telle subvention viendrait donc coûter environ 2,5 milliards de livres au gouvernement.

    Toujours chez les Britanniques, le NHS, le Service de santé national, aurait consacré 6,1 milliards de livres à traiter des problèmes de santé liés au surpoids et à l’obésité en 2014-2015, et y consacrera potentiellement 9,7 milliards de livres d’ici 2050, alors que le coût total de l’obésité, pour la société en général, pourrait atteindre 27 milliards de livres.

    Au dire du professeur Van Rens, « taxer et subventionner pour combattre l’obésité s’est avéré un champ de mines politique depuis un certain temps, mais cela ne devrait plus être le cas. L’obésité est un problème sociétal majeur et nous n’allons pas le régler avec de petits changements. Nous devons sortir les grands moyens: les subventions et les taxes. En quelque sorte, une subvention est l’intervention la moins invasive, et celle qui est le plus basée sur les lois du marché. Tout le reste n’est que l’équivalent de donner des conseils, et ne nous permettra pas d’atteindre notre objectif ».

    « Il ne fait aucun doute que la consommation de fruits et de légumes augmentera si nous la subventionnons. Le principal apport de notre étude est le fait de montrer que le marché est déjà si distordu que cette subvention serait avantageuse pour tous les consommateurs. »

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