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    COP26: peut-on éviter de dépasser le seuil de 1,5 degré?

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    Par Agence Science-Presse le 28 septembre 2021 Environnement

    L’atteinte des objectifs fixés par l’Accord de Paris paraît de plus en plus illusoire. Y a-t-il encore lieu d’espérer un revirement majeur de la situation lors de la COP26 qui se tiendra en Écosse en novembre? Le Détecteur de rumeurs résume la situation.

    Adaptation aux changements climatiques, aide monétaire aux pays vulnérables, plans de réduction des gaz à effet de serre (GES): plusieurs enjeux seront débattus lors de la 26e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26). Mais au final, toutes ces discussions ont pour objectif premier de limiter le réchauffement climatique à un niveau maximal de 1,5 °C par rapport au niveau préindustriel, tel que le stipule l’Accord de Paris de 2015.

    Minuit moins une

    Il y a cependant loin de la coupe aux lèvres. En mai dernier, sur la base des prévisions annuelles du climat réalisées par le Service national britannique de météorologie, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) avait conclu qu’il était très probable que ce seuil de 1,5 °C soit dépassé dès 2025.

    Rappelons que la hausse actuelle des températures moyennes est déjà de 1,1 °C et que, même à ce seuil, on commence déjà à en sentir les effets: 2021 a été marquée par une succession d’événements climatiques hors-normes, comme des inondations meurtrières en Europe et des vagues de chaleur extrême en Amérique du Nord. Selon l’OMM, il est probable qu’au moins une des quatre prochaines années soit la plus chaude jamais enregistrée.

    En fait, l’humanité suit plutôt, pour l’instant, une trajectoire de croissance des émissions de GES qui pourrait conduire à un réchauffement de 3 °C d’ici la fin du siècle. À ce niveau, un document préliminaire interne du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui a fuité plus tôt cet été, faisait état d’impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et la civilisation d’ici 2050, quel que soit le rythme de réduction des émissions de GES d’ici là. Et s’il n’y avait pas de réduction significative et que la trajectoire conduisait à 4, voire 5 degrés, l’idée de l’effondrement des sociétés humaines était même évoquée pour la première fois par l’agence onusienne.

    Ce même GIEC a publié en août dernier le premier volume de son sixième rapport depuis 1990, qui détaille les objectifs climatiques à atteindre pour éviter ces scénarios-catastrophes. On y apprend qu’il faudrait réduire chaque année les émissions de GES de 7,6% en moyenne d’ici la prochaine décennie afin de limiter le réchauffement à 1,5 °C. Cela correspond grosso modo à la baisse mondiale enregistrée en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, mais une baisse qui ne se répétera vraisemblablement pas en 2021. Dans un rapport publié en juillet, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prédisait même des émissions record d’ici 2023.

    Des engagements inconséquents

    En cause: des gouvernements qui ne se donnent pas les moyens de mettre en œuvre leurs ambitions climatiques. Dans le même rapport, l’AIE conclut par exemple que les divers plans de relance économique post-pandémie, à l’échelle mondiale, ne permettront pas d’atteindre les cibles de l’Accord de Paris, à cause d’investissements insuffisants dans les énergies vertes. L’organisation calculait qu’en juillet dernier, à peine 2 % de l’ensemble des fonds débloqués pour affronter la pandémie avaient été alloués à de tels projets.

    De fait, les plans climatiques dévoilés par les pays signataires de l’Accord de Paris ne sont pas à la hauteur des cibles à atteindre. Rappelons qu’en vertu de cet Accord, les pays signataires devaient soumettre avant la COP26 des plans de réduction des gaz à effet de serre « revus à la hausse ». Ainsi, au début de l’année, l’ONU avait dévoilé que 75 États avaient communiqué ces engagements, représentant environ 30 % des émissions mondiales de GES. Si ces engagements étaient tous réalisés en 2030, les émissions ne seraient alors que de 0,5 % plus basses que celles de 2010. Or, « les émissions nettes mondiales d’origine anthropique doivent diminuer d’environ 45 % par rapport au niveau de 2010 d’ici à 2030 », rappelait-on dans ce rapport d’étape.

    Depuis, d’autres pays —dont le Canada, mais aussi les États-Unis, l’Europe et Israël— ont annoncé leurs cibles de réduction de GES. Au 30 juillet dernier, date butoir fixée par l’ONU pour officialiser ces objectifs, 113 signataires représentant près de la moitié des émissions mondiales de GES l’avaient fait. Aux abonnés absents, on retrouve toutefois plusieurs pays du G20 qui font partie des plus grands pollueurs sur la planète, comme la Chine, l’Inde et la Russie. Sans eux, le seuil du 1,5 degré semble encore plus utopique.

    En prenant en compte aujourd’hui l’ensemble des plans de réduction —actualisés ou non— de l’ensemble des pays signataires, les émissions devraient augmenter de 16 % en 2030 par rapport à 2010.

    Pas trop tard

    Coïncidence: moins de 100 jours avant la COP26 est parue une mise à jour d’une étude qui avait fait grand bruit en 1972. Le rapport The Limits to Growth (Halte à la croissance) publié par des chercheurs du MIT, proposait alors divers scénarios de croissance économique en fonction de différentes hypothèses de coûts environnementaux et sociaux. Une chercheuse américaine a repris ces travaux pour se rendre compte que leurs prévisions les plus pessimistes, soit l’effondrement possible de notre civilisation avant la fin du 21e siècle, étaient en grande partie plausibles.

    La bonne nouvelle, c’est que si l’idée d’éviter de dépasser le seuil de 1,5 degré reste illusoire, il n’est pas trop tard pour rattraper la conjecture la plus optimiste envisagée il y a près de 50 ans dans ce même rapport. Ironiquement, ce scénario correspond au tour de force qui devra être réalisé lors de la COP26: s’entendre sur une vision commune de l’avenir. « Le défi est en effet considérable. La transformation économique et sociale qui doit avoir lieu pour mettre le monde sur la voie du développement durable […] exige une action audacieuse et décisive », écrivait la responsable climat de l’ONU, Patricia Espinosa, en avril dernier.

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