Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Science»La pollution appréhendée du tourisme spatial

    La pollution appréhendée du tourisme spatial

    0
    Par Agence Science-Presse le 22 juin 2021 Science

    Bien des amateurs d’exploration spatiale ont envié le milliardaire Jeff Bezos lorsqu’il a annoncé au début de juin qu’il serait le premier « touriste » à faire partie du premier vol suborbital de la fusée de sa propre compagnie, Blue Origin — le 20 juillet si tout va bien. Mais la facture écologique pourrait être élevée, et pas juste pour Blue Origin.

    C’est en effet une facette de cette histoire qui est généralement laissée de côté, tant les projecteurs sont braqués sur les noms de ceux et celles qui seront les premiers « touristes spatiaux » —ou plus exactement, les premiers de ce qui pourrait être une nouvelle ère, celle des voyages dans l’espace gérés par des compagnies privées.

    Dans un texte d’opinion publié en septembre 2020, trois chercheurs français y allaient de quelques calculs approximatifs destinés à donner un ordre de grandeur. Un vol complet de la fusée Falcon 9, de la compagnie SpaceX, par exemple jusqu’à la station spatiale internationale, « émettra 1150 tonnes de CO2, l’équivalent de 638 ans d’émission d’une voiture moyenne parcourant 15 000 km par an ».

    Autre comparaison, faite en 2019: rien que le lancement d’une fusée Space X émettrait autant de CO2 qu’un vol transatlantique en avion avec 340 personnes à son bord.

    Ces calculs sont toutefois faussés par le fait que les astronautes envisagés par SpaceX sont, pour l’instant, tous des professionnels qui s’en vont séjourner sur la station spatiale internationale: avec ou sans SpaceX, ce sont des vols qui auraient eu lieu, soit avec des fusées russes Soyouz, soit avec l’éventuelle future fusée SLS de la NASA.

    Mais il n’en demeure pas moins que l’ambition affichée par le créateur de SpaceX, le milliardaire Elon Musk, est d’aller au-delà d’un service de « taxi » vers la station spatiale, et de développer le marché du tourisme spatial. On ignore combien de personnes aujourd’hui ont déjà acheté un billet, sans même savoir si et quand aura lieu « leur » lancement.  Mais trois de ces personnes auraient payé 55 millions $ chacun pour un séjour d’une semaine sur la station spatiale prévu pour 2022.

    Entre 2001 et 2009, huit « touristes », dont le Québécois Guy Laliberté, avaient payé entre 20 et 35 millions$ pour faire un aller-retour jusqu’à la station spatiale en compagnie des astronautes de la fusée russe Soyouz.

    Mais on peut être plus modeste, ne pas se rendre jusqu’à la station et se contenter d’un vol suborbital comme celui que va faire Jeff Bezos: c’est-à-dire que la fusée parcourt une longue courbe qui la ramène sur Terre, sans jamais avoir atteint la vitesse nécessaire à une mise en orbite, mais tout en dépassant l’altitude de 100 km, la « frontière » symbolique de l’espace. Les passagers se retrouvent en apesanteur pendant quelques minutes. C’est l’option que proposera Blue Origin, et c’est également celle du SpaceShipTwo de la compagnie Virgin Galactic, troisième larron de l’éventuel tourisme spatial. Coût d’un billet chez ce dernier: 250 000$. Blue Origin n’a pas annoncé le prix des futurs billets.

    Or, selon le rapport d’évaluation environnementale du SpaceShip Two produit par Virgin Galactic elle-même, chaque vol émettrait 27,2 tonnes de CO2. À raison de six passagers par vol, cela représenterait 4,5 tonnes par passager, ou deux fois le « budget » CO2 que chaque personne devrait s’autoriser si elle voulait respecter l’objectif des 2 degrés Celsius d’augmentation. À titre de comparaison, écrivent les trois chercheurs français, 4,5 tonnes équivaut à faire le tour de la Terre, seul dans une voiture moyenne.

    Mais au final, l’impact carbone réel dépendra du développement ou pas de cet éventuel marché. S’il ne s’agit que de quelques vols par an — une possibilité, vu le coût des billets — l’impact sera négligeable à côté de celui des transports routiers actuels. Mais pour l’instant, les trois milliardaires  semblent y croire suffisamment pour parler d’hôtels dans l’espace… voire de touristes en orbite lunaire.

    Abonnez-vous à notre infolettre tentaculaire

    Encouragez-nous pour le prix d’un café

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    4 mai 2025

    La maîtrise du feu est inscrite dans nos gènes

    30 avril 2025

    Peut-on roter dans l’espace?

    30 avril 2025

    États-Unis: est-ce le début d’un exode des cerveaux?

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    10 mai 2025

    IA, réseaux sociaux et surveillance de masse: une combinaison dangereuse

    Othello © Stéphane Bourgeois
    9 mai 2025

    Othello, ou la tragédie de la perversion

    Tout s’effondre © Do Phan Hoi
    9 mai 2025

    L’effondrement, façon danse contemporaine

    9 mai 2025

    Après 24 ans, un dernier Jamais lu émouvant pour sa directrice générale

    8 mai 2025

    Une immigration encore importante, au Québec, mais une fécondité au plus bas

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!