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    Image tirée de la série

    Le militantisme en demi-teinte du Morning Show

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    Par Hugo Prévost le 5 février 2020 Cinéma / Télévision

    L’un des produits phares de la nouvelle plateforme de diffusion vidéo d’Apple, The Morning Show, un drame mettant en vedette Jennifer Anniston et Reese Whiterspoon, se décline pour l’instant en une étrange première saison partant un peu dans tous les sens, et où le jeu des acteurs est franchement inégal. On en attendait pourtant davantage de la part d’une proposition télévisuelle s’attaquant à un sujet particulièrement délicat.

    La série commence pourtant en force: Mitch Kessler (Steve Carrell), le coanimateur vedette de l’émission du matin de la chaîne UBA, est congédié à la suite d’allégations de conduite inappropriée, voire de harcèlement et d’agression sexuelle. Il en reviendra à sa collègue Alex Levy (Aniston) de reprendre les rênes de l’émission, alors même que son renouvellement de contrat traînait dans les limbes, et que des soupçons pèsent sur elle quant à son silence, voulu ou non, sur les agissements de Mitch.

    Débarque, sur ces entrefaites, Bradley Jackson (Whiterspoon), une journaliste conservatrice passablement grande gueule qui est embauchée comme remplacement à Kessler sur un coup de dés de Levy pour s’assurer la mainmise sur l’émission, face à des patrons qui voudraient faire place nette.

    On a là tous les ingrédients nécessaires à une série dramatique soutenue, possiblement avec d’importants revirements de situation: un homme qui, dans la foulée de #MeToo, juge avoir été condamné avant même que l’on ait écouté sa version des faits, une femme carriériste qui tente de préserver son emploi, quitte à manipuler des gens si nécessaire, et une journaliste un peu tête brûlée qui débarque dans cet univers de télé matinale bien souvent aseptisé un peu comme un chien dans un jeu de quilles.

    Pourtant, The Morning Show va à la fois trop vite et trop lentement. Trop lentement, d’abord, parce qu’au moins trois épisodes sont consacrés à l’embauche de Bradley Jackson, un processus inutilement compliqué qui ne fait pas avancer l’intrigue. Trop vite, ensuite, parce qu’on se retrouve, en fin de saison, avec deux histoires parallèles mêlant trafic d’influence, allégations d’inconduite sexuelle et guerres de pouvoir au sein d’une mégacorporation.

    Devait-on vraiment tout mélanger dans ce melting-pot par moments incompréhensibles? La question du mouvement #MeToo et de ses possibles travers, par exemple, revient de temps à autre à l’avant-scène, pour être ensuite évacuée en catastrophe quand les enjeux semblent trop complexes.

    La guerre de pouvoir, entre un nouveau venu arriviste et un vieux de la vieille soucieux de préserver son influence, menace quant à elle de nous endormir, tant il est peu excitant de voir deux hommes d’un certain âge se battre pour quelque chose qui n’est jamais vraiment bien défini. Qu’est-ce vraiment qu’UBA, après tout? On ne nous montre vraiment que The Morning Show, une émission matinale somme toute franchement ordinaire. Il faut d’ailleurs souligner, heureusement, que les déclinaisons québécoises de ce type d’émission évitent généralement le flafla et les travers de la télévision portant sur les personnalités, et non pas sur le contenu.

    Quant aux déboires personnels des deux animatrices, il en est trop souvent fait mention pour passer outre, mais ces événements désagréables n’ont pas non plus d’impact marquant sur le déroulement du scénario. S’agirait-il d’une distraction inutile?

    Il y a pourtant certains moments où l’on se prend à se passionner pour le travail de cette équipe, y compris lorsque vient le temps de couvrir des événements d’actualité qui ont marqué l’histoire récente. Réjouissons-nous, d’ailleurs, que le journalisme suscite encore assez d’enthousiasme pour qu’on lui consacre des séries dramatiques.

    Malgré de bonnes intentions, donc, The Morning Show s’égare et risque de nous perdre également au passage. Il y a toujours un espoir que les choses s’améliorent, mais The Newsroom, ou encore The Wire conviendront mieux aux passionnés de transpositions du journalisme au petit écran.


    Le magnifique réalisme guerrier de 1917

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    Hugo Prévost
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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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