Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Science»Vénus a-t-elle déjà été habitable?
    Y aurait-il pu avoir de l'eau liquide sur Vénus? Tout espoir d'une planète habitable est disparu avec un cataclysme survenu il y a environ 750 millions d'années.

    Vénus a-t-elle déjà été habitable?

    1
    Par Pieuvre.ca le 23 septembre 2019 Science

    La planète Vénus pourrait avoir été un monde tempéré possédant de l’eau sous forme liquide pendant deux à trois milliards d’années, jusqu’à ce qu’une transformation dramatique, entamée il y a environ 700 millions d’années, eut transformé environ 80% de la surface de la planète.

    Une étude présenté pars Michael Way, du Goddard Institute for Space Science, offre un nouvel aperçu de l’historique climatique de Vénus, et pourrait avoir des implications sur l’habitabilité des exoplanètes se trouvant dans des orbites similaires.

    Il y a 40 ans, la sonde Pioneer, de la NASA, a découvert des indices sur Vénus selon lesquels la « soeur dérangée » de la Terre aurait peut-être pu autrefois posséder l’équivalent d’un océan peu profond. Pour déterminer si Vénus a bel et bien déjà pu posséder un climat stable permettant l’existence d’eau sous forme liquide, le Dr Way et son collègue, Anthony Del Genio, ont créé une série de cinq simulations tenant pour acquis divers niveau de couverture liquide.

    Dans le cadre des cinq scénarios, ils ont constaté que Vénus pouvait conserver des températures stables entre un maximum de 50 et un minimum de 20 degrés Celsius pendant environ trois milliards d’années. Un climat tempéré pourrait même exister sur Vénus, aujourd’hui, s’il n’y avait pas eu une série d’événements qui ont entraîné la libération du dioxyde de carbone stocké dans les rochers de la planète, il y a de 700 à 750 millions d’années.

    « Notre hypothèse est que Vénus pourrait avoir eu un climat stable pendant des milliards d’années. Il est possible que l’événement de transformation de la surface est responsable du fait que Vénus soit passée d’un climat similaire à celui de la Terre aux conditions infernales que nous voyons, aujourd’hui », a dit M. Way.

    Pour simuler les conditions environnementales existantes il y a 4,2 milliards d’années, il y a 715 millions d’années, et de nos jours, les chercheurs ont adapté un modèle de circulation générale en trois dimensions pour tenir compte de l’accroissement de la radiation solaire, puisque notre étoile s’est réchauffée au fil de son existence, ainsi que des changements de la composition atmosphérique.

    Bien que de nombreux chercheurs estiment que Vénus est au-delà de la frontière minimale pour la zone habitable de notre système solaire, et qu’elle est trop près du Soleil pour posséder de l’eau liquide, la nouvelle étude porte à croire que cela n’est pas le cas.

    « Vénus reçoit actuellement deux fois plus de radiations solaires que la Terre. Cependant, dans tous les scénarios évalués, nous avons constaté que Vénus pourrait malgré tout posséder une température de surface permettant la présence d’eau liquide », a précisé M. Way.

    Une vie similaire… avant la catastrophe

    Il y a 4,2 milliards d’année, peu après sa formation, Vénus aurait complété une période de refroidissement rapide, et son atmosphère aurait été majoritairement composée de CO2. Si la planète a évolué selon la même « trajectoire » que la Terre pendant les 3 milliards d’années suivantes, le dioxyde de carbone aurait été « aspiré » par des pierres formées de silice et emprisonné dans le sol. En date de la deuxième période, il y a 715 millions d’années, l’atmosphère aurait sans doute été majoritairement composée d’azote, avec des traces de CO2 et de méthane, à l’image de l’atmosphère de la Terre, de nos jours, et ces conditions seraient demeurées stables jusqu’à aujourd’hui.

    On ignore la cause du dégagement dramatique de CO2, bien que cela soit probablement lié à l’activité volcanique de la planète, indiquent les chercheurs. L’une des possibilités est que de grandes quantités de magma se soient accumulées et ont remonté à la surface, libérant dans l’atmosphère le CO2 contenu dans les pierres maintenant en fusion.

    Le magma se serait ensuite solidifié avant d’atteindre la surface, formant une barrière empêchant la réabsorption du CO2. La présence de grandes quantités de ce gaz a provoqué un effet de serre catastrophique, ce qui a mené à la température moyenne infernale de 462 degrés Celsius que l’on détecte aujourd’hui sur Vénus.

    « Quelque chose s’est passé sur Vénus, lorsqu’une grande quantité de gaz a été libéré dans l’atmosphère et n’a pas pu être de nouveau absorbée par le sol. Sur Terre, nous avons eu des exemples de telles libérations de gaz, dont la création des trapps de Sibérie, qui est liée à une extinction de masse, mais rien de cette ampleur. Cela a complètement transformé Vénus », mentionne M. Way.

    Deux questions demeurent toujours sans réponse avant de pouvoir indiquer, hors de tout doute, que Vénus aurait pu être habitable – ou non. La première concerne la vitesse à laquelle Vénus s’est initialement refroidie, et si la planète a pu condenser de l’eau liquide à sa surface. La deuxième porte sur l’existence d’un seul événement transformateur, ou s’il s’agit d’une série de catastrophes réparties sur plusieurs milliards d’années.

    « Nous avons besoin de davantage de missions pour étudier Vénus et mieux comprendre son histoire et son évolution », soutient M. Way. « Cependant, nos modèles démontrent que Vénus aurait pu être habitable et radicalement différente de la planète que nous connaissons aujourd’hui. Cela ouvre la porte à quantité d’implications pour les exoplanètes trouvées dans ce que nous appelons la « zone Vénus », qui pourrait en fait posséder de l’eau liquide et des climats tempérés. »


    Mieux comprendre la disparition de l’atmosphère martienne

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    20 mai 2022

    Un jour, des astronautes pourraient boire de l’eau provenant de volcans lunaires

    17 mai 2022

    Les gènes des premiers fermiers

    17 mai 2022

    Plantes lunaires

    Pieuvre.ca
    • Site web
    • Facebook
    • Twitter

    Un commentaire

    1. Pingback: Une grande planète autour d'une petite étoile... et il faut revoir les modèles astronomiques! - Pieuvre.ca

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    23 mai 2022

    Quand vos publications sur les médias sociaux peuvent affecter votre cote de crédit

    23 mai 2022

    Vancouver pourrait devenir une « ville de 15 minutes »

    23 mai 2022

    Elle s’appelle Echo : sur les traces des Métis

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    22 mai 2022

    De nouvelles stratégies pour sauver l’une des plantes les plus importantes de la planète

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.