Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Boutique
    Pieuvre.ca
    Accueil»À la une»Profession: aimer le vin
    Photo: courtoisie

    Profession: aimer le vin

    2
    Par Hugo Prévost le 8 octobre 2018 À la une, Vie tentaculaire

    Marie-Hélène Boisvert aime le vin. L’expression est un peu vague, certes, mais force est d’admettre qu’au fil des années, celle qui est entre autres gestionnaire de communauté pour la Société des alcools du Québec (SAQ) a continuellement renforcé et développé son amour des bonnes choses, qu’elles soient charnues, fruitées ou encore aromatiques.

    « J’ai vu mon père s’organiser des dégustations de vins avec ses amis; je trouvais ça beau, le temps qu’il prenait à analyser. Ils étaient un peu des nerdz« , mentionne Mme Boisvert, attablée dans un restaurant du Plateau-Mont-Royal.

    De cette influence paternelle, elle extraira, pendant un passage à la fonction publique fédérale, ce désir de ranimer sa passion pour le vin, mais surtout d’en vivre. « J’aidais des entreprises, des commerces et des organismes communautaires à se structurer sur le web. En fait, j’ai commencé à donner des ateliers sur l’utilisation des réseaux sociaux, je commençais à décrocher d’autres contrats liés à ces services, et j’ai décidé de lâcher mon travail de fonctionnaire pour me lancer à plein temps » dans la gestion de communauté, mentionne Mme Boisvert.

    « Quand j’étais fonctionnaire, je m’emmerdais au travail, alors une fois mes tâches accomplies, j’allais sur Twitter pour lire des articles sur le vin et je les repartageais, j’adorais Twitter pour ça. C’est un peu Twitter qui m’a amenée dans le vin. »

    Avec des cours de sommellerie en poche, Marie-Hélène Boisvert s’est spécialisée en « réseaux sociaux et vin ». Depuis, la spécialiste cumule divers contrats liés au domaine vinicole, y compris environ sept ans comme gestionnaire de communauté à la SAQ.

    Sur Facebook et Twitter, Mme Boisvert répond aux questions des internautes, et anime également, tous les dimanches, une question sur le vin adressée au public. « C’est moi qui s’occupe des publications plus ciblées pour les connaisseurs. »

    La spécialiste préfère d’ailleurs les interactions plus poussées avec les passionnés: « Quand on demandait ce qui était la découverte vin du weekend, je sortais mes livres de geeks et on parlait de cépages, de croisements, ça me stimulait. Le plaisir est autre, maintenant. J’essaie d’intéresser les gens à sortir de leur zone de confort. »

    Photo: courtoisie

    Un marché qui se développe

    Selon Mme Boisvert, le Québec est un endroit enviable pour les amateurs de vin. « Ici, on connaît le vin plus qu’on ne le pense, puisque nous avons accès à des vins provenant de partout dans le monde. Les gens sont de plus en plus curieux. »

    Ce serait même le cas, dit-elle, pour les fameux milléniaux – ou millénariaux, c’est selon. Ceux-ci s’intéressent à des vins « plus rares, provenant de régions moins connues, des vins orange, des vins de cépages weird ou obscurs », et moins à des cépages ou des noms déjà largement connus « qui intéressaient leurs parents, dans le fond », mentionne Mme Boisvert.

    D’ailleurs, souligne cette dernière, il se fait du bon, voire de l’excellent vin au Québec. « Le vin (d’ici) a beaucoup commencé dans les années 1980. Aujourd’hui, les vignes sont plus vieilles, les cultivateurs connaissent davantage les techniques, ils font appel à des œnologues… Je pense qu’ils développent une expertise qui est plus intéressante qu’avant. »

    Mme Boisvert croit par ailleurs que les producteurs seront appelés à fournir des informations précises sur les caractéristiques de leurs produits, puisque « les consommateurs commencent à comprendre davantage ce qui se passe ».

    Mieux renseigner, voilà d’ailleurs ce que souhaite faire Marie-Hélène Boisvert, qui a accepté un contrat visant à faciliter la vente des vins du Québec. « Même les spécialistes du vin ne connaissent pas les vins du Québec; sur les sols du Québec, il y aura un gros travail de recherche; sur les cépages, également », dit-elle, avant de soutenir que « s’il est possible de parler de cépages européens », entre autres, il est difficile d’en faire autant avec les cépages d’ici.

    « On travaille fort contre le préjugé voulant que les vins du Québec ne soient pas bons. »

    Garder l’oeil ouvert

    En plus de son travail sur les réseaux sociaux, Mme Boisvert cherche à se garder constamment informée des nouveautés dans le domaine du vin. Publications spécialisées, contacts fréquents avec des experts et expertes du milieu – y compris des oenologues d’ici… Il y a toujours plus d’informations à apprendre, plus de précisions à aller chercher, plus de choses à découvrir.

    « Au début, quand je voyageais, tout le monde avait un langage de dégustation que je ne comprenais pas, ça me tapait sur les nerfs. J’avais appris le domaine en français, et j’avais donc de la difficulté à m’exprimer en anglais. »

    La spécialiste a donc suivi des cours, et envisage d’en suivre davantage, afin de continuer son perfectionnement.

    Mais à quoi bon devenir ultraspécialisée dans un milieu souvent considéré comme étant déjà réservé à un petit groupe de personnes? « Je ne sais pas ce que je veux faire quand je vais être grande », lance Marie-Hélène Boisvert, avant d’éclater de rire. « Je pense que j’aimerais ça enseigner. J’ai un côté extroverti qui n’est pas assez utilisé », dit-elle en riant de nouveau.


    Agriculture urbaine au Québec: entre réseaux et politique

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    19 juillet 2022

    Non, il ne faut pas uriner sur une piqure de méduse

    10 juillet 2022

    Oui, l’humain est plutôt monogame

    28 juin 2022

    Non, Marco Polo n’a pas importé les pâtes en Europe

    Hugo Prévost
    • Facebook
    • Twitter

    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

    2 commentaires

    1. Pingback: De la caféine au goût de mer pour Curieux Bégin

    2. Pingback: Un autre fast food renonce à l’Islande

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Visitez notre boutique
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    12 août 2022

    La guerre en Ukraine, l’invasion à 9000 milliards

    12 août 2022

    Les chaînes de nouvelles câblées, principale cause de la polarisation aux États-Unis

    11 août 2022

    Farm Manager 2022: bouillon d’agriculture

    11 août 2022

    Pour construire sur la Lune et sur Mars, il faudra du ciment… spatial

    11 août 2022

    Dream Data, la dystopie avec phylactères

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.