Pieuvre.ca
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Science»Environnement»Diesel: moins polluant que l’essence

    Diesel: moins polluant que l’essence

    0
    Par Agence Science-Presse le 27 septembre 2017 Environnement

    Les flambées du prix de l’essence pourraient pousser les automobilistes à se tourner vers les récentes voitures au diesel. Celles-ci libéreraient moins de particules fines et seraient donc moins polluantes, selon ce que publiait récemment une équipe internationale dans la revue Scientific Reports.

    « C’était historiquement le plus polluant, mais c’est aujourd’hui un choix psychologique, car les voitures diesel polluent moins que celles à essence », soutient le professeur de chimie de l’Université de Montréal et l’un des auteurs, Patrick Hayes.

    Menée dans six pays, cette étude, a évalué les particules fines — de leur nom savant, matières particulaires carbonées — émises par les pots d’échappement des voitures recrutées pour faire les tests en laboratoire.

    Résultat : celles roulant au diesel s’équipent aujourd’hui de filtres à particules diesel qui libèrent jusqu’à 10 fois moins de particules fines que les voitures à essence. De plus, lorsque la température extérieure est basse, l’émission de ces particules serait infime : à moins 7 degrés Celsius, on en enregistrerait jusqu’à 60 fois moins qu’avec les véhicules à essence.

    « Les véhicules à essence polluent plus, car il faut que le moteur se réchauffe. Cela se produit au démarrage. Tandis que ceux au diesel sont plus efficaces par temps froid », ajoute le Pr Hayes. Une bonne nouvelle avec les hivers québécois…

    S’il convient toutefois que le meilleur choix reste le véhicule électrique — qui n’émet pas de pollution —, le chercheur souligne que l’harmonisation de la règlementation liée aux émissions des véhicules automobiles a permis de donner un coup de fouet aux technologies propres pour les véhicules non électriques.

    En tête de file, l’État de Californie qui a été le premier État au monde à adopter des normes contraignantes pour les constructeurs automobiles. Les filtres et les catalyseurs modernes — mais aussi l’adoption de moteurs plus petits — se révèlent donc efficaces pour les polluantes voitures diesel.

    Le Pr Hayes poursuit actuellement une recherche sur l’Ile d’Ellesmere au Nunavut sur le dépôt des particules fines susceptibles de contribuer au réchauffement climatique — en se déposant là-bas, elles augmentent l’absorption du rayonnement solaire par la neige.

    Cette étude, menée au Polar Environment Atmospheric Research Laboratory (PEARL), risque toutefois d’être compromise, le laboratoire ayant récemment perdu son financement fédéral. « La station va fermer et nous ne pourrons plus collecter de données probantes sur l’accumulation nordique de la pollution en provenance du sud », confirme le chercheur.

    Un problème complexe

    Il faut par ailleurs tenir compte d’autres facteurs. Spécialiste de la santé environnementale, Stéphane Buteau, qui n’est pas impliqué dans cette recherche, rappelle tout d’abord que l’émission des particules dépend du bon fonctionnement du filtre, lequel peut se détériorer avec le temps. « Au Québec, la majorité des véhicules sont des camions âgés qui ne possèdent pas de filtres ! ».

    Certaines particules ont même été classées cancérigènes par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS, comme le détaille une récente publication. Dioxyde de soufre, particules fines, composés organiques, volatils, etc. « Il y a toutes sortes de particules susceptibles d’être respirées. Les plus grosses vont se déposer rapidement sur le sol tandis que les particules fines se retrouveront dans l’air ambiant. Cette « soupe » forme un mélange complexe, ce qui rend difficile l’évaluation des effets d’un seul polluant ou type de particules », souligne encore le conseiller scientifique, épidémiologie environnementale et risque toxicologique de l’Institut national de santé publique du Québec.

    Bonne nouvelle toutefois: depuis 2009, les concentrations de particules fines baissent sur le territoire de Montréal et restent en moyenne inférieures à la norme de l’OMS (de 10 μg/m). Selon l’expert, la qualité de l’air s’améliore en raison de l’adoption de normes et grâce aux connaissances scientifiques qui rendent les voitures moins polluantes.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    1 octobre 2023

    Les aires protégées et leur impact mitigé sur la perte de biodiversité

    1 octobre 2023

    Le mystère des (nombreux) cercles de fées

    25 septembre 2023

    Nous n’aurions identifié que 2 % de notre exposition aux produits chimiques

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Montréal complètement cirque
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    1 octobre 2023

    The Expanse version Telltale, ou quand une formule atteint ses limites

    1 octobre 2023

    Les sombres secrets de Reptile

    1 octobre 2023

    Castlevania: Nocturne, les dents longues au temps de la Terreur

    1 octobre 2023

    Les aires protégées et leur impact mitigé sur la perte de biodiversité

    1 octobre 2023

    Le mystère des (nombreux) cercles de fées

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.