Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Société»Vérification des faits: entre optimisme et incertitude

    Vérification des faits: entre optimisme et incertitude

    0
    Par Agence Science-Presse le 12 juillet 2017 Société

    En un an, le mouvement journalistique de vérification des faits, dans lequel s’inscrit le Détecteur de rumeurs, a progressé sur tous les plans, suscitant l’envie des journalistes eux-mêmes, mais aussi de chercheurs qui tentent de mieux comprendre la façon dont se propagent les fausses informations. Ainsi que des développeurs, qui rêvent de technologies capables de corriger la déclaration d’un politicien en temps réel — ou presque.

    « Ce fut une incroyable année pour la vérification des faits », a déclaré la semaine dernière le professeur de journalisme Bill Adair, de l’Université Duke (Caroline du Nord). Et il ne pensait pas seulement à Donald Trump: dans son allocution d’ouverture du 4e congrès international sur le « fact-checking » (Global Fact 4) qui avait lieu du 5 au 7 juillet à Madrid, en Espagne.

    Quel impact pour la vérification?

    Mais en dépit de l’optimisme face à la croissance, il subsiste des incertitudes. Par exemple, si la recherche universitaire s’est plusieurs fois intéressée à la façon dont une fausse information se propage par les réseaux sociaux, on dispose de peu de données sur l’impact d’un travail de vérification, a déploré Alexios Mantzarlis, coordonnateur de l’International Fact-Checker Network (IFCN), le réseau qui organise les congrès Global Fact. « Il faudrait mesurer notre impact aussi souvent que nous mesurons notre audience », renchérit Bill Adair. « Mieux mesurer l’impact pourrait nous aider à comprendre comment rejoindre les audiences les plus difficiles à atteindre », ajoute Guillermo Solovey, spécialiste des biais de cognition à l’Université de Buenos Aires. Un effort international pour construire une base de données de tout ce qui se fait en « fact-checking » pourrait, à cet égard, être précieux, selon Emeric Henry, économiste à Sciences Po (Paris), dont les recherches portent en ce moment sur l’impact de la vérification des faits sur le comportement politique.

    En entrevue le mois dernier, le journaliste canadien Craig Silverman, spécialiste des « fausses nouvelles », nous parlait lui aussi du potentiel de collaboration entre journalistes et chercheurs.

    Le travail journalistique de vérification des faits est déjà, en plusieurs endroits, le résultat d’alliances entre ces deux univers : l’Université Duke, à travers son Reporters Lab que dirige Bill Adair; FactCheck.org, créé à l’Université de Pennsylvanie; le projet français CrossCheck, créé par la coalition First Draft News, qui rassemble des partenaires universitaires et médiatiques; et l’IFCN, qui est chapeautée par l’Institut Poynter, chef de file mondial en enseignement, recherche et innovation sur le journalisme.

    En juin, la Fondation Knight annonçait qu’elle allouait un million de dollars à 20 projets « destinés à combattre le flot de désinformation ». Parmi eux, plusieurs visent à analyser l’audience des désinformateurs, mais aussi la façon dont des efforts de vérification peuvent les contrer.

    Facebook et Google: jusqu’où iront-ils?

    Par ailleurs, bien que la collaboration lancée en décembre entre Facebook et différents médias réjouisse, et bien que Google investisse dans des technologies et ait ajouté l’étiquette « Fact Check » à son fil de nouvelles, une certaine ambivalence demeure autour de l’influence de ces géants dans la désinformation. Au terme de l’atelier du vendredi, pendant lequel Áine Kerr, directrice des partenariats journalistiques chez Facebook, et Philippe Colombet, directeur des partenariats stratégiques en information et édition chez Google, avaient présenté leurs initiatives respectives, Alexios Mantzarlis leur a demandé s’ils seraient prêts à partager leurs données, afin de mieux mesurer ce qui fonctionne et ne fonctionne pas en vérification des faits. Aucun des deux n’a voulu s’avancer.

    Un milieu encore fragile

    La question est d’autant plus importante que les vérificateurs ont peu de poids économique. Selon un sondage pré-congrès rempli par les participants, le tiers des projets représentés à Madrid roulent sur un budget annuel de moins de 20 000 $, et la moitié, de moins de 40 000 $. Même ceux qui sont soutenus par un grand média sont confrontés au fait qu’ils ne contribueront pas à renflouer ce média. « Le problème des grands médias, note Aaron Sharockman, directeur de PolitiFact, est qu’ils veulent des réponses rapides et des textes rapides ». Il invite les participants à se rappeler que leur travail est de plus en plus populaire — PolitiFact a doublé son nombre de pages vues en 2016 — et qu’à ce titre, « il a une valeur ».

    Et l’automatisation?

    Quant à l’automatisation de la vérification, en dépit de l’optimisme professé — c’est « la prochaine frontière », selon Bill Adair — elle dépend encore, dans chaque projet, d’humains capables de faire des choix éditoriaux. Le Reporters Lab a par exemple testé, pendant les débats entre les candidats aux présidentielles américaines, une application, FactPopUp, disponible sur Chrome, qui fait apparaître le verdict de PolitiFact par-dessus l’écran du débat, avec hyperlien vers l’article qui analysait une affirmation semblable à celle faite à l’instant par le candidat. Un tel outil nécessite toutefois deux conditions préalables : qu’un journaliste de PolitiFact s’occupe d’ajouter ces liens et au fur et à mesure que progresse le débat… et le fait que PolitiFact dispose, après 10 ans, d’une énorme banque de textes pour réagir à toutes sortes d’affirmations « prévisibles » des candidats.

    Share The Fact, une autre création du Reporters Lab, financée en partie par Google, permet aux médias « accrédités » de faire davantage circuler leurs textes entre eux et à travers les réseaux sociaux. Mais l’accréditation dépend, là aussi, d’humains. Un obstacle pointe à ce sujet à l’horizon, note Bill Adair : des gouvernements et des organismes de propagande commencent à prétendre être des vérificateurs de faits. « Nous devrons être vigilants, et dénoncer. »

    « Ce fut une année de croissance », a répété Alexios Mantzarlis dans ses remarques de clôture, « mais celle qui s’en vient pourrait être un moment-clef », dans la définition de l’impact du travail des vérificateurs, sur leur public, sur l’audience la plus réticente à ce qui contredit ses opinions, et sur les géants de l’Internet.

    Développements importants

    Co-initiateur des congrès Global Fact et cofondateur du site PolitiFact, Bill Adair a souligné qu’au cours des 12 derniers mois:

    • des médias d’ordinaire concurrents ont entrepris des initiatives communes (Faktist, en Finlande, lancé ce printemps par quatre médias norvégiens, et CrossCheck, en France, résultat d’une collaboration entre 19 médias locaux et nationaux pendant la campagne électorale, de février à mai);

    • Google et Facebook ont mis un pied dans la lutte contre la désinformation ; « une année où notre communauté et ces plateformes ont collaboré pas mal plus qu’on ne l’aurait imaginé il y a 12 mois », a résumé de son côté Alexios Mantzarlis, coordonnateur de l’International Fact-Checker Network (IFCN), le réseau qui organise le congrès Global Fact;

    • bien que ces collaborations aient eu des résultats mitigés, le grand public a bénéficié d’un gain important cette année: l’étiquette « Fact Check » ajoutée en octobre dans le fil de nouvelles Google News;

    • des technologies pour automatiser la vérification des faits ont progressé plus vite qu’anticipé ;

    • à partir d’une vague suggestion au congrès de l’an dernier, l’IFCN a produit un « Code de principes », « non partisan et transparent » déjà signé par 25 médias de 19 pays;

    • l’IFCN a aussi lancé la première « Journée internationale de la vérification des faits » — le 2 avril, il va sans dire;

    – enfin, même des humoristes se sont emparés du phénomène.

    La base de données de l’IFCN recensait la semaine dernière 126 « initiatives actives » dans 49 pays. Une soixantaine d’entre elles étaient représentées à Global Fact, la plupart consacrées à la politique, et plus précisément à la vérification des déclarations de politiciens. C’est d’ailleurs de cette volonté de rendre davantage redevables les élus qu’est né le mouvement moderne de « fact-checking » avec les sites américains FactCheck en 2003, puis PolitiFact en 2007. Ce dernier avait rendu célèbre l’usage d’un « véritomètre » (truth-o-meter) pour illustrer ses verdicts.

    Seulement deux initiatives ciblant l’information scientifique étaient à Madrid: Climate Feedback, qui corrige lui aussi des déclarations, en l’occurrence celles des médias sur les changements climatiques (ses textes sont écrits par des climatologues) et notre Détecteur de rumeurs.

    Quelques autres sites touchent à l’occasion à la science, en ceci qu’ils ciblent les rumeurs virales d’Internet: par exemple, Les Décodeurs du journal Le Monde, FullFact en Grande-Bretagne, PesaCheck au Kenya ou leur ancêtre à tous, Snopes aux États-Unis.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    28 avril 2025

    Science et Trump: les 100 premiers jours

    21 avril 2025

    Quand un déséquilibre social et écologique provoque l’effondrement… d’un royaume médiéval

    15 avril 2025

    Vol de voitures au Québec: est-ce une crise à court ou à long terme?

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Élections fédérales 2025
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    8 mai 2025

    La Voûte #22: Kill Bill, partie 1

    8 mai 2025

    Sommes-nous de plus en plus anxieux? Oui et non

    8 mai 2025

    ChatGPT n’a pas réussi à prédire le nom du nouveau pape

    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    7 mai 2025

    Travail: place aux nomades numériques

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!