Pieuvre.ca
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Science»On embauche: une scientifique qui n’existe pas

    On embauche: une scientifique qui n’existe pas

    0
    Par Agence Science-Presse le 24 mars 2017 Science

    Une scientifique qui n’existe pas, travaillant pour une université fictive, offrant une fausse bibliographie, a été embauchée par des dizaines de revues scientifiques tout aussi frauduleuses.

    Il s’agissait d’un geste d’éclat visant à dénoncer l’existence de ce marché lucratif de revues « prédatrices », c’est-à-dire ces revues qui n’ont de scientifiques que le nom, et qui publient tout ce qu’on leur envoie… pourvu qu’on les paie. Anna O. Szust, de l’Université Adam Mickiewicz en Pologne — de son vrai nom, Katarzyna Pisanski, de l’Université de Sussex en Angleterre — a donc offert ses services aux éditeurs de 360 revues, dont un tiers avaient déjà été identifiées comme suspectes (les revues dites « prédatrices ») par ceux qui traquent ce phénomène. Le fait que les articles scientifiques de « Anna » n’aient jamais été recensés dans les répertoires établis, n’a pas semblé mettre la puce à l’oreille de 40 représentants des revues « prédatrices » (une sur trois), qui ont répondu favorablement à son offre. Quatre étaient même prêts à l’embaucher immédiatement comme rédactrice en chef!

    À leur défense, la majorité des revues, qu’elles soient « prédatrices », en libre accès ou reconnues pour leur facteur d’impact, n’ont pas répondu ou ont rejeté l’offre. En tout, ce sont plus d’une centaine de revues réparties dans les deux dernières catégories qui ont rejeté la candidature, précisent les auteurs du canular — qui racontent toute l’histoire dans la dernière édition de Nature. Les rejets allaient d’une réponse « sans courtoisie » à une explication condescendante de la démarche à suivre pour devenir éditrice d’une revue scientifique (commencez par publier, et on en reparlera).

    Comme l’explique Pisanski en entrevue, cette « expérience » est aussi un « appel à l’action » pour les universitaires et les organismes subventionnaires, afin qu’ils cessent de ne valoriser le travail du scientifique que sur la seule base du nombre de publications: c’est cette pression à publier à tout prix qui finance l’existence même de cet écosystème de revues inutiles.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    1 octobre 2023

    Pour gagner un Nobel il faut être (de plus en plus) patient

    28 septembre 2023

    Un nouveau pangolin découvert grâce aux braconniers

    26 septembre 2023

    Restes génétiques d’une espèce disparue

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Montréal complètement cirque
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    2 octobre 2023

    L’art de faire halluciner les voitures autonomes

    1 octobre 2023

    The Expanse version Telltale, ou quand une formule atteint ses limites

    1 octobre 2023

    Les sombres secrets de Reptile

    1 octobre 2023

    Castlevania: Nocturne, les dents longues au temps de la Terreur

    1 octobre 2023

    Les aires protégées et leur impact mitigé sur la perte de biodiversité

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.