Nouvel écueil pour l’entreprise privée de transport orbital SpaceX, jeudi matin, alors qu’une série d’explosions a été rapportée sur un pas de tir de Cap Canaveral, en Floride, où se trouvait une fusée Falcon 9 appartenant à la compagnie d’Elon Musk.
Selon les premières informations, la fusée en question subissait des tests en vue d’un lancement prévu le 3 septembre lorsqu’une première explosion a provoqué le dégagement d’une épaisse colonne de fumée noire et fait vibrer les fenêtres des bâtiments se trouvant aux alentours.
L’engin Falcon 9 devait emporter en orbite le premier satellite de communications Amos-6, dont le but consistait entre autres à alimenter le réseau de connexion sans-fil de l’initiative Internet.org. Cette organisation, sous l’égide du géant des réseaux sociaux Facebook, vise à offrir une connexion au web dans les régions où les infrastructures de télécommunications traditionnelles sont déficientes, voire carrément absentes. Facebook et la compagnie française de télécommunications satellitaires Eutelsat ont signé un bail de cinq ans pour disposer d’une bande des fréquences émises par l’engin artificiel, le tout pour un montant de 95 millions $ US.
Dans une courte déclaration transmise par voie de communiqué, et par la suite republiée sur Twitter via le compte officiel de l’entreprise, SpaceX précise qu' »une anomalie survenue lors d’un test de mise à feu avait entraîné la perte du véhicule et de sa cargaison ». L’entreprise souligne toutefois qu’en vertu des procédures en vigueur lors de tels tests, le pas de tir était désert au moment de l’essai et que personne n’a été blessé.