« Il faut prendre notre souveraineté et notre démocratie au sérieux. Nous avons peut-être été un peu trop naïfs, au Canada, en pensant que les choses demeureraient sensiblement les mêmes, même si plusieurs dossiers n’ont pas reçu l’attention qu’ils méritaient. Et maintenant, il est temps d’agir sérieusement. »
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Le Conseil de presse du Québec a lancé cette initiative pour rappeler l’importance de vérifier la véracité de ses sources, surtout sur les plateformes numériques.
Ce qui a surpris les chercheurs, c’est le fait que les enfants qui ont dit écrire souvent sur les réseaux sociaux étaient deux fois plus susceptibles que les autres de rapporter ces symptômes de dépression ou d’anxiété: soit 54% contre 25%.
En moyenne, le nombre de messages de ce genre était de 50% plus élevé que lors des mois précédant la transaction, y compris une utilisation plus fréquente d’insultes homophobes, transphobes et racistes.
Une piste de solution suggérée par les auteurs aux compagnies qui gèrent les réseaux sociaux: implanter des avertissements lorsqu’une personne s’apprête à partager un contenu sur lequel elle n’a pas cliqué. Ce serait une façon de « diminuer les liens partageant de la désinformation ».
« L’humour des memes, qui s’appuie généralement sur le ridicule et la moquerie des élites hypothétiques et du public, est probablement l’un des principaux facteurs permettant d’attirer de nouveaux membres dans ces groupes. »
Le bon côté de la COVID, c’est qu’elle a provoqué un sursaut d’intérêt pour les vaccins dans les médias traditionnels, « à un niveau jamais vu », faisant augmenter la proportion d’informations fiables. Mais cela révèle aussi l’existence du « vide informationnel » autour des vaccins, en-dehors d’une année pandémique.
« Si nous ne pouvons pas faire confiance aux travaux de recherche que nous lisons sur le web, alors nous risquons de prendre des décisions qui s’appuient sur des informations incorrectes. »
On a peut-être même déjà commencé à entrer dans ce goulot d’étranglement, commentait en décembre, dans la revue Nature, le chercheur Shayne Longpre.
« Si tous les liens étaient ténus, au mieux, l’étude a permis de découvrir que différentes plateformes avaient des effets variés: aller sur TikTok permettait d’améliorer légèrement notre contrôle de l’attention, alors que passer du temps sur Facebook était partiellement lié à de la détresse chez les utilisateurs. »