Les tests d’ADN permettant d’en savoir plus sur nos ancêtres sont de plus en plus populaires. Une attaque informatique contre une base de données génétiques soulève toutefois des inquiétudes sur ces renseignements parfois très personnels.
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Coup de tonnerre aux États-Unis, où les tensions entre Washington et Pékin viennent de repartir à la hausse. Le président américain Donald Trump a signé une décision exécutoire, jeudi soir, interdisant d’ici 45 toute transaction financière en lien avec les populaires applications chinoises TikTok et WeChat.
Le traçage, c’est-à-dire le fait de suivre des personnes à la trace, est un des outils les plus éprouvés pour limiter la propagation d’une épidémie: on a ainsi combattu la rougeole ou le VIH.
S’agit-il de craintes concernant la protection de la vie privée, ou encore une simple bravade typique des habitants du pays de l’Oncle Sam, dont plusieurs jugent que la pandémie est déjà vaincue? Quoi qu’il en soit, un nouveau coup de sonde indique que près des trois quarts des répondants refuseraient de télécharger et d’installer une application de traçage sur leur téléphone intelligent, un geste jugé pourtant nécessaire pour enrayer la progression de la COVID-19.
Si plusieurs gouvernements, y compris ceux du Canada et du Québec, ne ferment pas la porte à l’idée de faire appel à des applications mobiles pour retracer les gens ayant pu être en contact avec des personnes infectées par le coronavirus – ou ayant elles-mêmes été contaminées –, plusieurs organismes et agences de la protection de la vie privée réclament des balises claires pour éviter que les informations personnelles des utilisateurs risquent de tomber entre de mauvaises mains.
Avec une popularité qui continue à croître, les VPN, les réseaux privés virtuels, sont utilisés pour atteindre plusieurs objectifs, objectifs qui tournent généralement tous autour de l’idée de naviguer en ligne sans qu’un site web, qu’un fournisseur d’accès, ou que d’autres services et systèmes puissent déterminer l’emplacement géographique d’un internaute, et ultimement l’identifier. Lorsque de tels services d’anonymat sont gratuits, toutefois, il y a probablement anguille sous roche, estime une nouvelle étude.
Est-il véritablement possible de cacher complètement ses gestes en ligne? Des chercheurs, publiés dans l’International Journal of Electronic Governance, ont tenté de savoir si une série de cinq applications « anonymes » pour médias sociaux sont véritablement sécuritaires, ou si elles permettent plutôt à des tierces parties d’avoir accès à des informations personnelles ou de suivre les utilisateurs à la trace.
Alors que seront bientôt imposées les premières amendes pour des violations des plus récentes normes européennes en matière de protection des données, des chercheurs ont démontré que même des données « rendues anonymes » peuvent être liées à des individus en particulier en utilisant l’apprentissage machine.
En devenant la semaine dernière la première ville américaine à interdire la technologie de reconnaissance faciale pour la police et la municipalité, San Francisco a remis à l’ordre du jour les inquiétudes quant à la protection de la vie privée.
Une nouvelle étude révèle que la vie privée, sur les médias sociaux, est à l’image de la fumée secondaire: elle est contrôlée par les gens qui vous entourent.