En entrevue, le correspondant de Radio-Canada évoque son travail, mais aussi ses craintes face au retour d’une droite de plus en plus extrême, et les défis majeurs que cela représente pour les travailleurs de l’information.
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« Plus de 50 pays, dans le monde, comptent maintenant au moins une organisation anti-climat: ce sont des institutions sans but lucratif qui veulent torpiller la science et les mouvements de lutte contre la crise climatique. »
Le retrait américain est également le reflet d’une nouvelle administration dont les membres n’ont pas caché leur aversion pour tout ce qui est « mondialisation », incluant les règlements et traités internationaux.
La communauté des chercheurs en science politique qui étudie l’évolution des démocraties, n’est peut-être pas si surprise de ce qui se passe aux États-Unis.
« Cela fait partie de l’arrogance humaine que de penser que nous pouvons ignorer la nature. »
Pour ceux qui choisissent encore le déni, il y a de toutes façons un incitatif économique à vouloir prévoir les impacts: en date du 12 janvier, la firme météorologique AccuWeather évaluait les dommages en Californie entre 135 et 150 milliards de dollars américains. Et ça n’est pas fini.
Dans son annonce du 7 janvier, Mark Zuckerberg a prétendu que le programme des tierces parties serait remplacé par un programme de « notes de la communauté » —des notes rédigées par les usagers eux-mêmes— comme il en existe un sur Twitter depuis 2021.
À l’aube de la nouvelle année, la situation des énergies vertes demeure fragile. Surtout avec le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis.
Les républicains écrivent entre autres que l’efficacité des masques, de l’obligation vaccinale, de la distanciation sociale, des fermetures d’écoles et des confinements, n’aurait jamais été prouvée. Or, comme de nombreuses études l’ont rappelé, il est impossible d’évaluer une par une l’efficacité de ces mesures, puisqu’elles ont souvent été en vigueur en même temps.
Lors de la défaite de Donald Trump contre Joe Biden, à peine 21% des partisans du Grand Old Party estimaient que le processus avait été bien géré. Cette fois, ils sont 93% à penser la même chose.