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    A-t-on vraiment bu davantage d’alcool pendant la pandémie?

    0
    Par Agence Science-Presse le 25 octobre 2021 Santé

    Au printemps 2020, alors que plusieurs pays entraient en confinement et que l’anxiété face au nouveau virus était à son plus haut, l’OMS lançait un avertissement quant au risque d’une consommation d’alcool accrue. Le Détecteur de rumeurs s’est demandé ce qu’il en était, un an et demi plus tard.

    Contexte

    En temps normal, l’alcool reste la substance psychoactive la plus consommée au Canada et au Québec. Selon Statistique Canada, plus de 8 Québécois sur 10 boivent de l’alcool au moins une fois par année. Ce chiffre est stable depuis les 20 dernières années, après avoir été en augmentation à la fin des années 1980 et début 1990. Selon un rapport de l’INSPQ de 2003, la quantité d’alcool (en équivalent d’alcool pur) consommée annuellement s’élevait à 8,5 litres par personne en 1987-1988 et a fluctué à la hausse comme à la baisse par la suite. Elle s’élevait toujours, en 2019-2020, à 8,5 litres. De plus, le quart des Québécois disent toujours dépasser l’une des trois limites de consommation d’alcool (hebdomadaire, quotidienne, nombre de jours de consommation par semaine) au moins une fois par mois.

    Mais même si le nombre de personnes qui boivent est important, la façon dont nous buvons a évolué, indique Éduc’Alcool. En 1987, au Québec, on buvait 4,8 consommations en moyenne par semaine. Trente ans plus tard, c’est plutôt 2,8 verres d’alcool. L’organisme de sensibilisation affirme également que les Québécois boivent plus fréquemment, mais se saoulent moins souvent.

    La pandémie a-t-elle changé ces comportements?

    Premier bémol: se baser sur des sondages pour évaluer la consommation

    Pour évaluer la consommation d’alcool durant la pandémie, il faut surtout se fier aux sondages, parce que  tous les indicateurs pour 2020-2021 ne sont pas encore disponibles (par exemple, les arrestations avec facultés affaiblies ou les conducteurs décédés avec un taux d’alcoolémie supérieur à 0.08).

    Plusieurs sondages ont ainsi fait état d’une augmentation plus ou moins grande de la consommation, sur la base de ce que rapportent les gens. Une enquête de Statistique Canada menée du 29 mars au 3 avril 2020, soit au début du premier confinement, a par exemple montré une légère augmentation de la consommation, alors que 14 % des Canadiens de 15 ans et plus ont dit avoir consommé davantage d’alcool. L’INSPQ a également sondé les Québécois : entre le 30 mars et le 31 mai 2020, environ le quart des personnes rapportaient avoir augmenté leur consommation, et les jeunes adultes étaient les plus nombreux à l’avoir fait. Les personnes ayant vu leur revenu augmenter ou diminuer ont aussi été plus nombreuses à avoir bu davantage.

    Par ailleurs, un sondage Ipsos commandé par Radio-Canada et mené un an après le début de la pandémie, a rapporté une augmentation de la consommation chez le tiers des buveurs, surtout chez les jeunes.

    Deuxième bémol: des chiffres à relativiser

    Éduc’Alcool, quant à elle, a mené des sondages CROP tout au long de la pandémie, et indiquait qu’après une augmentation au début de la crise, la consommation des Québécois s’était stabilisée. En mai 2021, 80% des Québécois disaient ne pas avoir augmenté leur consommation ou l’avoir diminuée, et 17% l’avaient « un peu » ou « beaucoup » augmentée. En octobre 2021, plus de Québécois disaient avoir diminué leur consommation (16%) que ceux qui disaient l’avoir augmentée (14%).

    L’organisme remarque toutefois qu’une augmentation n’est pas nécessairement inquiétante : si quelqu’un buvait deux verres par semaine et doublait sa consommation, celle-ci restait tout de même dans les limites de ce qui est considéré une consommation raisonnable. Ainsi, 70% des personnes sondées disaient avoir respecté les limites recommandées. Ce seraient donc 30% qui auraient dépassé l’une des trois limites depuis le début de la pandémie, dont 10 % une seule fois en un an.

    La réouverture des bars et l’arrivée des beaux jours ont par ailleurs amené davantage de Québécois à dépasser les limites d’avril à septembre dernier (42%).

    Troisième bémol: une consommation qui a changé de lieu

    Une autre façon d’évaluer la consommation d’alcool est d’observer les ventes d’alcool. Au Québec, la SAQ a rapporté une hausse des ventes et des profits depuis le début de la pandémie. Ces chiffres doivent toutefois être analysés avec prudence: ils ne tiennent pas compte du fait que la consommation de boissons alcoolisées s’est déplacée, les bars et les restaurants étant fermés en début de pandémie.

    Les chiffres publiés par Statistique Canada reflétant la vente d’alcool pour les deux premières semaines de la pandémie, montraient par ailleurs une hausse de près de 20 %. Ces statistiques comprennent les ventes déclarées par les magasins de la SAQ, mais aussi les ventes des établissements vinicoles, des brasseries et autres points de vente ayant un permis.

    Quatrième bémol: les Québécois font meilleure figure qu’ailleurs

    En janvier 2021, le quart des Canadiens avaient dit que leur consommation avait augmenté, selon Statistique Canada. Mais le Québec faisait bonne figure, alors que 17 % y disaient boire plus qu’avant la pandémie, contre 30% en Ontario et 27% dans les Prairies.

    Ailleurs dans le monde, plusieurs enquêtes ont été menées pour tenter de mesurer l’évolution de la consommation d’alcool. Une étude britannique publiée dans le BMJ Open a sondé 1346 personnes à travers le monde entre les 14 et 28 mai 2020, et dépeint une baisse générale de la consommation, sauf chez 36 % des adultes. Une enquête spéciale de la Global Drug Survey a remarqué le même phénomène. La baisse était plus marquée aux États-Unis et au Canada, comparativement au Royaume-Uni (l’Angleterre et le Pays de Galles rapportent d’ailleurs une hausse fulgurante des décès liés à l’alcool au cours de 2020).

    Dans l’étude britannique, les répondants plus âgés et les parents de jeunes enfants ont confié avoir augmenté le nombre de verres consommés par semaine, peut-être en raison du stress additionnel lié au fait de superviser l’école à distance. Au Québec, l’INSPQ et Éduc’Alcool avaient eux aussi constaté que les adultes vivant avec les enfants étaient plus nombreux à avoir augmenté leur consommation. Les travailleurs essentiels ont également rapporté une augmentation de leur consommation. Et la santé mentale semble être un facteur déterminant dans la consommation d’alcool.

    Le problème: les groupes à risque

    Cette dernière donnée pointe vers la possibilité d’une augmentation problématique de la consommation d’alcool chez certains groupes d’individus. Les premiers mois de la pandémie (mars-septembre 2020) ont ainsi vu augmenter le nombre d’hospitalisations en raison de consommation d’alcool (et de drogue), pour atteindre 4000 séjours de plus au Canada, selon l’Institut canadien d’information sur la santé.

    Plus précisément, le nombre de visites à l’hôpital à cause de l’alcool a diminué de 11%, mais le nombre de visites pour un état plus grave a, lui, augmenté. Les hospitalisations liées à la surconsommation d’alcool touchent particulièrement les personnes à faible revenu. Seuls les jeunes ont enregistré une baisse du nombre de séjours à l’hôpital liés à l’alcool (en fait, les jeunes en général boivent de moins en moins, selon Éduc’Alcool).

    Il est évidemment impossible de prévoir si cette augmentation dans les groupes à risque se prolongera au-delà de la pandémie, et quelles conséquences elle aura à long terme.

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