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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»J’étais chez moi, mais… la rigidité du plan fixe
    Le fils en fugue se réfugie à l'école, image tirée du film

    J’étais chez moi, mais… la rigidité du plan fixe

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    Par René-Maxime Parent le 10 novembre 2019 Cinéma / Télévision

    Le Goethe-Institut a présenté le film récipiendaire de l’Ours d’argent pour la meilleure réalisation de la Berlinale 2019, J’étais chez moi, mais (Ich war zuhause, aber) de la cinéaste Angela Schanelek le 7 novembre au Cinéma du Parc. Un long-métrage issu de la «nouvelle» nouvelle vague allemande.

    Après avoir disparu pendant une semaine, le fils de treize ans d’Astrid rentre à la maison sans dire un mot. Sa mère et ses professeurs y voient un lien avec la perte de son père. Ce prologue annonce un retour à la normale qu’en apparence puisque la disparition du fils souligne la perte du père, accentue le vide dans la famille et la mère doit composer avec cette double négation. Il s’agit de cinéma d’auteur allemand, alors il est impossible de s’en tenir à la quête de l’héroïne pour saisir l’ensemble de l’œuvre, le traitement visuel est à considérer. Ces deux composantes sont imbriquées.

    Si un conteur raconte une histoire et qu’un acteur joue une pièce de théâtre sur scène, la spécificité du cinéma n’est pas de donner un rôle à un acteur pour le capter à des fins de diffusion. Il est possible de scinder les composantes de cet art de l’image en mouvement afin de les rafistoler autrement. Après les expérimentations cinématographiques de Wim Wenders et de Werner Herzog, l’École de Berlin propose à partir du début du 21e siècle une nouvelle manière de raconter à l’écran. Le film J’étais chez moi, mais de la cinéaste Angela Schanelek s’inscrit dans cette mouvance.

    L’enchaînement de plans fixes de scènes ayant une surface plane comme arrière-plan, sortes de vitrines dans lesquelles se meuvent des personnages figés, se traduit par un rythme plus que lent dans lequel baignent des personnages insignifiants dans des situations banales. Ce vide abyssal ferait cogner des clous à n’importe quel fanatique de superproductions. Ici, on ne cherche pas à broder une succession de péripéties captivantes nous rapprochant de plus en plus du dénouement. Cette lenteur n’est que l’effet de l’installation d’une spatialité particulière permettant une lecture graphique du récit plutôt que de A à Z.

    L’espace carré ou le champ encadré crée un contraste entre le personnage et son environnement plus ou moins inerte. Lorsqu’elle nous montre des plans en contre-plongée, elle opte plutôt pour la diagonale d’une clôture ou du bord de la piscine, par exemple. L’organisation rectiligne rappelant les aménagements intérieurs du Bauhaus se dédouble d’un autre mode de représentation : le théâtre. Des adolescents pratiquent une pièce de Shakespeare dont la lourdeur des répliques portées par leur fragilité corporelle crée un décalage. Puis, ce langage cinématographique crée de nouvelles ramifications.

    Au bout d’un certain temps, on aimerait bien que les personnages se parlent et échangent. Angela Schanelek fait surgir deux replis dans sa profondeur narrative pour donner la voix à Astrid et à une jeune femme. Ces deux quasi-monologues sont fascinants tant ils s’intègrent dans le film présenté et tant ils font écho à un état de conscience actuel.

    J’étais chez moi, mais de la cinéaste Angela Schanelek, à voir pour ceux qui s’intéressent au cinéma allemand. À remarquer, le traitement de la mobilité dans cet espace cubique.


    The King, Shakespeare édulcoré

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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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