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    Aux origines de la perte de confiance envers la science

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    Par Agence Science-Presse le 6 octobre 2019 À la une, Science

    Un sondage sur la perte de confiance des Canadiens envers la science a surpris et déçu un grand nombre de scientifiques et d’amateurs de science  la semaine dernière. Mais deux données sont venues rappeler que les signaux d’alarme sont en lente progression depuis des décennies, et qu’il ne s’agit pas d’un problème que les amateurs de science pourront combattre seuls.

    La première de ces données: la méfiance face aux élites. Plus de quatre Canadiens sur dix (44%) croient que les scientifiques sont « des élitistes ». Et encore, c’est moins que la moyenne mondiale (58%) révélée par ce même sondage. Un Canadien sur trois a estimé que les scientifiques étaient influencés par l’ordre du jour du gouvernement. Un autre Canadien sur trois pense que la science est influencée par les intérêts des entreprises. Or, c’est cette même méfiance envers les élites qui alimente les mouvements dits populistes de plusieurs pays; c’est ce même sentiment d’exclusion d’une partie de la population qui a été documenté par les sociologues et les politologues d’autant de pays, y compris après l’élection de Donald Trump. Le fait que les scientifiques y soient inclus ne devrait donc pas étonner.

    La seconde donnée: la dominance de l’opinion. Un Canadien sur trois (30%) a indiqué qu’il ne croyait qu’aux sciences qui cadrent avec ses convictions personnelles. Un sondage Léger réalisé en 2017 pour le Centre des sciences de l’Ontario arrivait à un total encore plus élevé: 43% des répondants estimaient que la science est une question d’opinion. Des données qui n’étonnent pas John Smol, écologiste à l’Université Queen’s, interrogé par La Presse canadienne: « il y a un réel décalage entre ce que font les scientifiques et la perception du public. » Dans le même esprit, plusieurs vulgarisateurs et journalistes scientifiques ont souligné depuis longtemps la difficulté qu’ont un grand nombre de gens à distinguer le fait scientifique de l’opinion, ou, de la même façon, la difficulté à distinguer un scientifique qui émet son opinion sur un sujet et le scientifique qui publie une étude sur le même sujet.

    On se rappellera par exemple que la racine d’une théorie du complot, c’est la croyance dans le fait qu’une « élite » — dont on est évidemment soi-même exclu — gouvernerait la société dans l’ombre et dissimulerait la vérité —que ce soit sur les attentats du 11 septembre ou sur les dangers des vaccins.

    « La science est devenue juste une autre voix dans la pièce », se désolait cette semaine dans le New York Times Paul Offit, un pédiatre infectiologue américain qui est aussi un vulgarisateur actif contre les mouvements anti-vaccins. Aujourd’hui, « vous pouvez simplement déclarer votre propre vérité. »

    Pistes de solution

    La solution à ces dérives ne résiderait donc pas dans davantage de vulgarisation scientifique, mais dans davantage de vulgarisation construite différemment: expliquer la façon dont se construit la science, le rôle des études, du processus, la différence entre une donnée probante et une opinion, etc. Pour John Smol, il est difficile de blâmer le public: « Vous ne pouvez pas leur en vouloir. Il existe une jungle de désinformation. »

    C’est dans ce contexte qu’un éditorial de la revue scientifique Nature écrivait dès 2009 que les chercheurs ont davantage besoin d’une communauté solide de journalistes spécialisés en science qu’ils ne veulent l’admettre: d’une part, parce que les chercheurs sont rarement de bons communicateurs, et d’autre part parce que les journalistes spécialisés savent déjà ce qu’est ce processus de construction du savoir scientifique —et qu’ils sont les mieux placés pour penser à l’intégrer dans leurs reportages, au contraire des journalistes généralistes.

    D’autant plus que les scientifiques ne sont pas eux-mêmes sans reproches, écrivait en 2016 l’auteur américain Shawn Otto dans son livre The War on Science. L’accélération de la recherche depuis le milieu du XXe siècle et la priorité mise sur le « publier ou périr », ont accru la distance avec le public. Et en chemin, trop de dérapages — le DDT, les pluies acides, l’amiante, le tabac, la couche d’ozone, le Vioxx, l’atrazine, la peinture au plomb— ont créé chez un vaste segment de la population la perception d’une science « achetée » par l’industrie. « La science », écrivait Otto, est devenue pour eux un groupe d’intérêt comme d’autres, qui ne fait que défendre sa part du gâteau.

    À l’inverse, les optimistes ont noté la semaine dernière que d’autres résultats du sondage révèlent l’existence d’un terreau fertile à une lutte contre la confusion entre le fait et l’opinion: en effet,  en dépit de cette méfiance face aux scientifiques, neuf répondants sur 10 ont déclaré avoir toujours confiance dans les résultats de recherches.

    L’enquête, réalisée par la firme de sondage Ipsos pour le compte de la multinationale 3M,  a été menée cet été dans 14 pays auprès de 14 000 personnes. C’est la deuxième année consécutive que 3M effectue ce sondage.

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