Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Séance télé – Firefly, la série meurtrie
    L'affiche promotionnelle de la série

    Séance télé – Firefly, la série meurtrie

    0
    Par Hugo Prévost le 19 août 2016 Cinéma / Télévision

    Hugo Prévost

    Télésérie annulée avant d’atteindre son apogée, oeuvre culte aux yeux de bien des amateurs de science-fiction, Firefly est le parfait exemple d’une bonne idée – en fait, d’une excellente idée! – jetée aux poubelles des suites d’une mauvaise décision des dirigeants de télévision. Mais cela ne signifie pas que la série de Joss Whedon est parfaite, loin de là.

    Dans un futur lointain, l’humanité quitte la Terre pour un nouveau système solaire. Les planètes centrales, riches en ressources et en technologies, forment l’Alliance. Les planètes et lunes de la bordure, elles, verront leur révolte être réprimée dans le sang lors d’un violent conflit. Six ans plus tard, le capitaine Malcom Reynolds, ancien soldat indépendantiste, parcourt l’immensité stellaire en effectuant de petits boulots, flirtant avec l’illégalité quand il ne tombe pas carrément dans le banditisme avec son équipage.

    Savant mélange de western et de science-fiction, Firefly combine les six-coups et les vieilles carabines à des vaisseaux spatiaux et des superpouvoirs. Car l’arc narratif central de la série, si l’on peut appeler 14 épisodes une série, c’est cette évasion de River Tam en compagnie de son frère médecin Simon. River, jeune femme aux pouvoirs cérébraux extraordinaires, a été tirée des griffes de l’Alliance, qui l’avait enfermée dans un centre secret où elle a été transformée en machine à tuer psychique. Depuis, de mystérieux hommes portant des gants bleus sont à sa poursuite et, par extension, à la poursuite du vaisseau Serenity et de son équipage.

    En plus de cette chasse à l’homme et des questions qui en découlent (Qui sont ces sinistres individus? Quelle est l’étendue des pouvoirs de River?), les membres de l’équipage sont eux aussi en quête de réponses personnelles. Le prêcheur, Book, n’est pas ce qu’il affirme être. Simon Tam (Sean Maher) et la mécano, Kaylee (Jewel Staite), n’osent pas s’avouer leurs sentiments l’un pour l’autre. Idem pour Reynolds (Nathan Fillion) et Inara (Morena Baccarin), un mélange entre une geisha et une prostituée de luxe. Quant au pilote, Wash (Alan Tudyk) et sa femme Zoë (Gina Torres), leur mariage est fréquemment remis en question par les dangers auxquels s’exposent cette dernière, ancienne compagnon d’armes de Reynolds. Sans oublier River (Summer Glau), dont les interventions ponctuent les épisodes de moments drôles ou de surprises désagréables.

    Quatorze ans après sa sortie, Firefly n’est plus audacieuse, si tant est qu’elle l’ait déjà été. Après tout, les années 1990 et le début des années 2000 pullulaient de séries de science-fiction où des groupes bigarrés s’embarquaient dans des aventures parfois abracadabrantes les emmenant un peu partout dans l’univers. Si les différentes itérations de Star Trek se situaient davantage du côté des séries plus intellectuelles, avec quantité d’explications et de mises en situation à caractère scientifique, des oeuvres telles qu’Andromeda et Farscape fonctionnaient sur le même principe que Firefly. Ce qui frappe, toutefois, dans la série de Joss Whedon, c’est la qualité des interactions entre les personnages. Ceux-ci sont, à défaut d’un meilleur terme, humains. Ils s’engueulent, rigolent, on des secrets… les répliques fusent, et les acteurs semblent si à l’aise entre eux qu’on a l’impression d’être véritablement à bord d’un vaisseau cargo tenant avec de la ficelle et bien de l’optimisme, aux confins de la civilisation humaine.

    Le contexte scénaristique est différent, mais cette chimie ne peut être retrouvée que dans une poignée d’autres séries de SF, principalement Stargate, ce qui en fait une exception bien appréciée.

    La caméra est la qualité de l’image y sont certainement pour beaucoup. L’image est souvent sale, la caméra est nerveuse, efficace… la technique est similaire à l’univers mis au monde par les créateurs de la série. Dans Firefly, la technologie est présente, mais est souvent accessoire au lieu d’apparaître comme propre, neuve et aseptisée. Les habitants des confins du système solaire sont des colons, des défricheurs, qui vivotent du mieux qu’ils peuvent. Il faudra attendre les épisodes se déroulant sur les planètes centrales ou la visite des troupes de l’Alliance pour avoir l’impression que tout ce progrès vient en fait étouffer la joie de vivre et attaquer la liberté de ceux qui y vivent.

    Paradoxalement, le succès de Firefly, après la diffusion des épisodes dans le désordre, vient peut-être justement de son annulation par la Fox alors même que la première saison n’était pas terminée. Sortie en DVD, puis en Blu-ray et enfin sur Netflix, la télésérie gagne des adeptes depuis, y compris avec la sortie, en 2005, du film Serenity, qui vient partiellement conclure l’arc narratif de l’univers.

    Après tout, on compte un très grand nombre de séries ayant été étirées pendant trop longtemps, cumulant les saisons absolument sans intérêt jusqu’à ce que les téléspectateurs finissent par se lasser. Que serait-il arrivé si Firefly avait eu droit à deux saisons? À trois? Cinq? Peut-être que la magie serait disparue. Peut-être qu’aujourd’hui, les amateurs ne seraient pas aussi mordus et dévoués à un univers vieux d’une quinzaine d’années et qu’il est maintenant trop tard pour relancer. Qui sait?

    Firefly est une excellente série, mais sombre peut-être trop dans la prophétie autoréalisatrice pour son propre bien. L’oeuvre (et le film) sont heureusement disponibles sur Netflix, pour que davantage de gens puissent au moins imaginer ce qui aurait pu exister, quelque part dans un univers parallèle.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    8 mai 2025

    La Voûte #22: Kill Bill, partie 1

    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    6 mai 2025

    Rembobinage #167: Bonjour tristesse

    Hugo Prévost
    • Facebook
    • X (Twitter)

    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    8 mai 2025

    Une immigration encore importante, au Québec, mais une fécondité au plus bas

    8 mai 2025

    La Voûte #22: Kill Bill, partie 1

    8 mai 2025

    Sommes-nous de plus en plus anxieux? Oui et non

    8 mai 2025

    ChatGPT n’a pas réussi à prédire le nom du nouveau pape

    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!