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Ces dernières semaines, le gouvernement américain n’a pas seulement accusé la Chine d’être responsable de la pandémie. Il a plus discrètement mis la hache dans un programme de recherche sur les chauves-souris et le coronavirus qui était en cours depuis plus de 10 ans.

S’il est beaucoup question des « frelons géants », ou même des « murder hornets » dans les médias de langue anglaise, il n’existerait actuellement aucun frelon géant asiatique aux États-Unis ou au Canada, selon Doug Yanega, principal chercheur au Musée d’entomologie de l’Université de Californie à Riverside.

Le président américain a beau s’auto-congratuler tous les jours lors de ses séances de breffage officielles, à la Maison-Blanche, ses électeurs jugent qu’il a en fait été trop lent à réagir à la pandémie de COVID-19, une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle qui a maintenant fait plus de 40 000 morts et trois quarts de million de malades au pays de l’Oncle Sam.

C’est reparti pour un tour: trois ans après le premier volet, The Division 2 débarquait sur Xbox One, PlayStation 4 et PC. Après New York, c’est au tour de Washington D.C., la capitale américaine, de faire l’objet d’une lente reconquête par les agents de cette section spéciale du gouvernement chargée de restaurer une partie de ce qui s’appelait les États-Unis. Et comme la première déclinaison, le titre se veut ambitieux, mais déçoit, en bout de ligne.

Un sondage publié cette semaine contient une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne: en dépit de l’avalanche de désinformation autour du coronavirus depuis deux mois, une majorité d’Américains voient clair à travers l’écran de fumée. La mauvaise: les républicains sont divisés sur qui croire, entre Trump et les experts médicaux. 

Alors que les rumeurs de guerre entre les États-Unis et l’Iran se sont légèrement tues, presque deux semaines après l’assassinat, par Washington, du général iranien Qassem Soleimani lors d’une frappe à Bagdad, et que doit s’entamer le procès de destitution du président Donald Trump au Sénat, les Américains demeurent majoritairement opposé à la façon d’agir de la Maison-Blanche au Moyen-Orient, indique une enquête du Pew Research Center.

La planète a retenu son souffle, mardi soir, alors que les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont revendiqué le tir d’une quinzaine de roquettes contre au moins deux bases irakiennes abritant des troupes américaines. Ni l’armée américaine, ni l’armée irakienne n’ont fait état de victimes, pas plus que l’armée canadienne, qui stationne des troupes dans le pays.

L’appel au calme lancé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans la foulée de l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, n’aura pas été entendu: le gouvernement iranien a annoncé dimanche qu’il ne se sentait plus lié par les dispositions de l’accord sur le nucléaire concernant le nombre maximal de centrifugeuses pouvant être utilisées dans le cadre de ses activités d’enrichissement d’uranium.

Si la Chine continue de prendre de l’expansion, que ce soit sur le plan économique ou militaire, les pays voisins de l’Empire du Milieu, bien qu’ils soient parfois favorables à la croissance économique de Pékin, ont toutefois davantage tendance à se rallier aux États-Unis, qui demeurent, selon eux, la première puissance mondiale.

La guerre commerciale en cours entre les États-Unis et la Chine n’a pas que des conséquences économiques, bien que celles-ci soient majeures: selon une récente étude du Pew Research Center, plus de la moitié des Américains estiment qu’il existe des frictions avec Pékin, et environ le quart des habitants du pays de l’Oncle Sam jugent que la Chine est la plus grande menace envers les États-Unis.