L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété, le 14 août, une « urgence de santé publique de portée internationale »: il s’agit du plus haut niveau d’alerte pour une épidémie. Cette mesure de l’OMS permet de débloquer des fonds plus rapidement pour faciliter une coordination internationale.
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Pendant la pandémie, une importante source d’argent, pour le groupe accusé de ce décès, avait été la vente de prescriptions pour de l’hydroxychloroquine ou de l’ivermectine.
« Il est important de noter que le taux de diminution de l’efficacité des vaccins n’est pas uniforme. Les personnes âgées sont moins protégées plus rapidement. »
Déjà en 2021, l’initiative COVAX, mise sur pied en 2020 pour distribuer des vaccins aux pays du Sud, n’a pas atteint la moitié de son objectif de 2 milliards de doses.
Quels sont les liens entre les attitudes antivaccins, les réseaux sociaux et les sources d’information?
Ce virus ayant réservé sa part de surprises depuis deux ans, il est normal de jouer la carte de la prudence, mais il est trop tôt pour s’alarmer.
Les pays pauvres pourraient devoir patienter encore deux ans, voire plus, avant d’avoir accès à des vaccins contre la COVID-19.
La campagne aurait permis d’éviter une déferlante due au variant Alpha, et qui aurait pu faire jusqu’à 4500 morts par jour.
Il faudra redoubler d’efforts pour vacciner ceux qui ne le sont pas vraiment, à défaut de quoi il faudra réinstaurer des confinements.
Si la campagne de vaccination bat son plein dans certains pays occidentaux, notamment au Canada, ou encore aux États-Unis, les pays à faible revenu, eux, doivent prendre leur mal en patience. Selon l’organisation Oxfam, les dédales administratifs et financiers sont si importants, en fait, qu’au rythme actuel, il faudra plus d’un demi-siècle pour vacciner l’ensemble des populations les plus pauvres de la planète, celles-là mêmes qui sont les plus à risque de contracter la COVID-19, et ultimement d’en mourir.