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Pour augmenter les chances qu’un internaute partage une fausse nouvelle, ça aide si celle-ci passe plus d’une fois sur son fil Facebook. Mais des chercheurs viennent d’en ajouter une couche: même un internaute qui doute de la validité de cette nouvelle peut juger moins grave de la partager s’il l’a vu passer plus d’une fois.

La semaine dernière, on pouvait trouver, grâce à Google, quelque 200 textes de vérification des faits sur le coronavirus, publiés en 15 langues par divers médias à travers le monde. Mais Google n’arrivait pas à faire ressortir ces vérifications très haut dans les résultats de recherches. 

Les plateformes numériques ont profondément transformé la façon dont nous consommons l’actualité. Il est souvent tenu pour acquis que l’utilisation des réseaux sociaux et des moteurs de recherche a eu un impact négatif sur la diversité des nouvelles auxquelles la population a accès. Cela est souvent attribué aux filtres algorithmiques utilisés par ces intermédiaires, qui n’affichent que les informations qui correspondent aux intérêts et préférences individuels. Une nouvelle étude prouve cependant que tel n’est pas le cas.

Les bots, ces comptes automatisés sur les médias sociaux, n’embêtent pas juste les usagers qui sont confrontés à leurs efforts de désinformation. Ils embêtent les chercheurs en sciences sociales qui tentent d’analyser les conversations virtuelles et ont du mal à distinguer les humains des machines.

Les relationnistes ont jadis été au coeur des stratégies des cigarettiers qui voulaient faire croire à l’absence d’un lien entre tabac et cancer. Ils ont ensuite été au coeur des stratégies des compagnies pétrolières visant à nier le réchauffement climatique. Voilà qu’on retrouve des firmes fières de se spécialiser… dans la production et la diffusion de fausses nouvelles.

Des chercheurs de l’Université Caltech ont démontré que des algorithmes d’apprentissage machine peuvent surveiller des conversations sur les médias sociaux à mesure que celles-ci évoluent; cela pourrai un jour s’avérer être une façon efficace (et automatique) pour détecter les trolls en ligne.

Le 30 octobre, le président de Twitter annonçait qu’il n’accepterait plus de publicités politiques sur sa plateforme. Apparemment, ça n’empêchera toutefois pas une compagnie pétrolière de continuer à payer pour des publicités liées au climat et qui sont politiquement orientées.

Qu’il s’agisse des cabinets ministériels ou des conseils d’administration, gouvernements et compagnies tirent toujours de la patte en matière de lutte contre les discours haineux sur internet, soutient le rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté d’expression, qui réclame une concertation des politiques et des moyens mis en oeuvre pour lutter contre cette nuisance planétaire.

À voir leurs adolescents « scotchés » à leur téléphone à échanger des photos et commentaires sur les réseaux sociaux, nombre de parents s’inquiètent. Et non sans raison, puisque rien que dans la dernière année, au moins trois études ont associé les médias sociaux à un risque accru de dépression chez les adolescents. Le Détecteur de rumeurs s’est penché sur ce que dit vraiment la science.

Les milléniaux ont beau être bien souvent branchés sur les médias sociaux, ils formeraient la génération qui éprouve le plus un sentiment de solitude. Cette conclusion découle d’une enquête réalisée l’été dernier par YouGov, où les membres de cette génération se sentiraient plus seuls que les membres de la génération X ou les Baby Boomers.