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Au terme de la performance, Catherine Ringer délivre encore deux pépites de sa gorge vive, inextinguible : Un jour tu verras de Mouloudji et Je me suis fait tout petit de Brassens. Le désir de la garder tout près de nous, encore et encore, planait comme un parfum d’ivresse.

Nul doute que le regretté artiste – qui avait donné son aval à la pièce avant son décès – aurait été profondément touché par la performance magistrale de sa muse. Nous l’avons tous été.

Côté technique, il n’y rien à reprocher à Salle de nouvelles; en fait, la scénographie est excellente, avec une grande utilisation de caméras vidéo, justement. Mais du côté des dialogues, on se demande pourquoi on nous propose cette incompréhensible fusion de thèmes et d’époques incomplets et incompatibles.

Quel est le résultat, sur scène? Comment conjuguer création maléfique, apocalypse et questionnement moral et philosophique? C’est là une excellente question, mais la version littéraire de Wollstonecraft réussit déjà l’exploit d’être aussi efficace que complexe.