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Quelques jours avant sa première présence sur la scène d’un théâtre, l’actrice Charlotte Aubin répond aux questions de Pieuvre.ca à propos de son rôle principal dans Déterrer les os, une pièce de Fanie Demeule et Gabrielle Lessard portant sur le rapport au corps et à l’obsession du physique.

Jean-François et Mariam veulent fonder une famille. Cela impliquera toutefois une série de gestes de grande ampleur pour le jeune homme québécois de souche, qui devra non seulement épouser sa douce moitié marocaine, mais aussi se convertir à l’islam. Voilà qui explique Comment je suis devenu musulman, une pièce jouée sur les planches de La Licorne.

Sur les planches du TNM, jusqu’au 14 avril, on présente L’Idiot, un texte d’Étienne Lepage, d’après le roman de Fiodor Dostoïevski et dans une mise en scène de Catherine Vidal. Bâtie sur un texte archi connu, la pièce est soutenue par une solide distribution dont font partie, Macha Limonchik, Paul Savoie, Paul Ahmarani, Renaud Lacelle-Bourdon, Évelyne Brochu et sept autres comédiennes et comédiens.

J’aime de Philippe Ducros un théâtre d’impassibilité et de transmission. La cartomancie du territoire est plus prudente que ses dernières pièces. C’est le symptôme d’un travail fait avec respect, et c’est tout à l’honneur de l’équipe de création.

Dans le Songe d’une nuit d’été joué à Denise Pelletier, les Dieux sont des idoles hollywoodiennes, le genre et l’orientation des créatures magique se fait plus fluide et les cœurs adolescents s’amourachent avec toute la passion de cet âge. On sent le commentaire des deux créateurs sur le propos de l’œuvre shakespearienne de par les libertés prises.

Après un attentat à la bombe à Stockholm et pendant l’escalade de xénophobie qui s’ensuivit, l’auteur suédois et tunisien Jonas Hassen Khemiri a traité ouvertement de ses peurs dans un grand journal suédois en 2010. Dérivée de ce texte, la pièce J’appelle mes frères est mise en scène par la directrice artistique du Théâtre de l’Opsis, Luce Pelletier abordant le problème racial de la couleur de la peau dans les Maisons de culture de Montréal du 23 mars au 3 mai.

Trente ans. Nous aimons bien entendre qu’il s’agit du nouveau vingt ans, mais une panique chronique s’empare tout de même de chaque personne qui franchit ce cap. D’autant plus que peu sont les élus qui vivent une existence à La bohème de Charles Aznavour, épuisés, mais ravis, en posant nus et en échangeant des toiles contre un bon repas chaud. Une angoisse qui grandit, un stress qui envahit et l’envie soudaine de s’enfermer dans quelques pieds carrés.

Ils sont jeunes. Ils sont coincés en banlieue. Ils errent dans cette zone grise faite de villes-dortoirs et de centre commerciaux beige et habituellement seulement accessibles par voiture. Bienvenue dans Hamster.

Vendredi soir dernier, au Théâtre Prospero, avait lieu une des représentations de la pièce de Fabrice Melquiot, Le poisson combattant. Cette production de la Compagnie du passage (Suisse) est présentée par le Groupe de la Veillée et met en vedette un seul comédien, Robert Bouvier. Elle est à l’affiche jusqu’au 17 mars.