Le spectacle est hypnotisant pour le spectateur et terriblement physique pour les artistes. Certains apparaissent parfois masqués; cela rappelle la tradition des masques africains, mais aussi l’humanité niée aux Noirs durant la traite dont ils furent les victimes.
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Dans ce très beau ballet vivifiant et joyeux, où les mots et les pensées à la fois ordinaires et extraordinaires servent de fond musical pour les mouvements des danseurs, ce sont plusieurs Molly qui apparaissent, toutes différentes et parfois contradictoires comme le sont justement nos pensées.
La prestation unique de Searching For Goya réserve une expérience digne des scènes new-yorkaises que la compagnie connaît bien. « Il faut venir à notre rencontre, au nom de la passion de vivre, de la compassion et de l’humanité. »
Assembly Hall joue avec les éclairages, les voix off et les bruitages, une trame narrative, des décors et une mise en scène extrêmement soignés pour proposer un ballet aux séquences d’une créativité époustouflante.
Les trois œuvres de la soirée font ressortir l’incroyable créativité de la danse contemporaine, à quel point les œuvres peuvent être variées au niveau des mouvements toujours plus innovants.
« Ce que j’aime dans Brel, c’est qu’il y a des moments d’émotion, mais aussi des textes tellement puissants qui racontent des choses toujours actuelles, aujourd’hui. »
Sur les compositions de grands musiciens montréalais (Chilly Gonzales, Kid Koala, Vlooper, Jasper Gahunia), un peu comme une histoire de la discipline, le chorégraphe et ses 12 merveilleux danseurs nous transportent dans trois univers particuliers.
Douze danseurs, des gestes itératifs et coordonnés entre eux mais troublés par quelques variations subtiles. Un sentiment de répétition hypnotisant, porté par le souffle directement issu des corps des danseurs et la splendeurs des couleurs et de leurs éclairages.
Avec ses 12 danseurs virtuoses, le spectacle est construit selon différents tableaux où la danse rivalise avec la théâtralité. Les artistes ne prononcent pas de mots mais ils sont remplacés par les sons de leurs corps qui s’entrechoquent, ceux de leurs souffles, de leurs cœurs ou de leurs cris.
Si les deux ballets proposés dans Double Murder, dans le cadre de Danse Danse, ont des tonalités très différentes, voire opposées, ils se complètent parfaitement dans une vision comico-tragique de la condition humaine.