Présentée dans un décor épuré, bien souvent baigné d’un puissant éclairage rouge sang, à l’instar de la scène de l’ascenseur, Ma vie rouge Kubrick est un mariage franchement réussi entre l’art des planches et celui de la pellicule. Entre la folie décrite par King – puis tournée par Kubrick – et celle, bien réelle, qui peut parfois s’emparer des êtres aimés. Une oeuvre fascinante.
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La réappropriation de la femme par le biais de son corps et de son destin est puissante, la pièce s’assurant toujours de nous éblouir. Le mariage des époques qui conservent l’aspect fantaisiste tout en y incorporant judicieusement des éléments de notre modernité aident à renforcer le côté intemporel de l’objet.
Les remugles donnent l’impression d’une oeuvre qui n’arrive pas à atteindre l’objectif qu’elle s’est elle-même fixé. Comme si, justement, les thèmes abordés échappaient in extremis aux phrases de l’autrice.
Ultimement, Si jamais vous nous écoutez propose une expérience théâtrale qui sort très agréablement du moule, mais qui aurait peut-être gagné à repousser davantage le cadre, histoire de véritablement plonger dans l’espace profond.
Les créateurs de la pièce de théâtre réussissent le pari d’adapter l’oeuvre de Kafka sur scène.
La pièce jette un pavé dans la mare en éclairant les « zones d’ombre » liées aux dossiers identitaires.
L’oeuvre s’attaque aux angles morts en matière de connaissance des enjeux autochtones, même chez les personnes déjà bien informées.
Cela a beau faire bientôt 10 ans que des centaines de milliers d’étudiants sont descendus dans les rues du Québec pour protester, entre autres, contre la hausse des frais de scolarité du gouvernement Charest, les flammes de la contestation ne se sont jamais tout à fait éteintes. Et dans Zoé, une pièce d’Olivier Choinière présentée au Théâtre Denise-Pelletier, les fondements philosophiques et éthiques des grévistes se heurtent à une autre vision, celle d’un utilitarisme altruiste, certes, mais qui provoque des étincelles.
Adaptation théâtrale de la dystopie écrite par Aldous Huxley en 1931, Le meilleur des mondes de Guillaume Corbeil débutait la semaine dernière, au Théâtre Denise-Pelletier.
Pour une deuxième édition, Didier Lucien a invité les écrivains adolescents du Québec à composer leurs textes en réfléchissant au thème de nos rêves nocturnes. Les talents n’ont pas manqué. Il en résulte Scriptarium 2019, une pièce intelligente, drôle et rafraîchissante, qui est offerte dans la salle Fred-Barry du théâtre Denise-Pelletier, avant d’être présentée à Québec.