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Suicide d’un mime à l’italienne met en scène quatre merveilleux mimes accompagnés par un musicien platiniste qui fusionne jazz, électro et chant polyphoniques traditionnels.

Qui a entendu parler de Jules Sioui, ce membre de la nation Huron, grand défenseur des droits autochtones au XXe siècle, scandalisé par la ségrégation que subissait son peuple, dont le combat lui valut de multiples séjours en prison, qui accomplit une longue grève de la faim et qui contribua, entre autres choses, à l’Assemblée des Premières Nations telle qu’elle existe aujourd’hui?

Le théâtre, c’est une scène, des acteurs, un texte et des objets. La compagnie théâtrale de la Pire Espèce s’est donné pour mission de porter plus particulièrement son attention sur les objets. L’anatomie de l’objet no 5 : L’état des choses, un cabaret spectacle présenté au théâtre aux Écuries à Montréal, est une proposition réjouissante, enlevée, musicale, comique et je dirais surtout philosophico-loufoque. Après avoir assisté à un tel spectacle, les objets qui nous entourent ne seront plus jamais vus de la même manière…

Le 18e festival Jamais Lu s’est tenu du 2 au 11 mai 2019 au théâtre aux Écuries à Montréal et, en avant-dernière soirée, il a proposé aux spectateurs une veillée de poésies mise en lecture par Marie-Élaine Guay. Six actrices et quatre acteurs prononcent à tour de rôle un texte poétique sur le thème de la mort. Si le sujet n’est pas spécialement réjouissant, il donne toutefois à réfléchir, et parfois à sourire.

Présentée il y a quelques années au Festival Jamais Lu, la pièce de Maxime Brillon au titre interminable, Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais, est montée avec bonheur au théâtre aux Écuries, dans une mise en scène de Justin Laramée.

Dans un chic logement aristocratique avec meubles et tapis anciens, tableaux, sculptures et nombreux bibelots, un piano à queue et un feu dans la cheminée, un couple boit le thé dans des tasses en porcelaines précieuses pendant que trois hommes s’ennuient. C’est qu’il pleut à l’extérieur et ils ne travaillent pas et ne peuvent même pas sortir…