Browsing: spectacle de cirque

La mise en scène de Darcy Grant est très travaillée et tous les numéros sont organisés de telle sorte qu’on a l’impression d’avoir affaire à encore plus d’artistes qu’il y en a en réalité. C’est qu’ils se donnent tous à fond, sans répit et du début à la fin du spectacle, dans la bonne humeur, avec plusieurs pointes d’humour et surtout une force et une dextérité absolument incroyable.

L’Or Blanc est un spectacle pour tous les publics qui nous fait voyager dans des contrées lointaines. La musique et les chants sont très beaux, le peintre a juste le temps de réaliser le tableau qui manquait dans un ensemble plus grand, et les acrobates, danseurs et autres artistes de cirque sont pour le moins époustouflants.

Cette histoire particulièrement touchante nous est racontée de façon brillante par deux artistes extrêmement doués qui nous éblouissent avec leur façon originale de sauter, de voler, tout en en nous faisant rire.

Avec Axel, le Cirque du Soleil se contente d’en mettre encore une fois plein la vue via une mise en scène époustouflante, qui s’avère cependant régulièrement plus impressionnante que les numéros en soi. Le comble pour un spectacle d’abord de patinage et de cirque.

Mercredi soir dernier, à la TOHU, avait lieu quelque chose comme la grand-messe du cirque québécois. C’était la première d’une nouvelle série de représentations du Cirque Alfonse avec son spectacle intitulé Tabarnak. Le décor: une église. Le vocabulaire : des mots d’église, entre autres. Ce spectacle c’est comme une façon de redire la Révolution tranquille, tout en enracinant encore plus profondément le citoyen dans ses origines. Ironie, dérision, humour et amour, voilà ce qui irradiait de la scène.

Du 29 mai au 9 juin, à la TOHU, a lieu le spectacle des finissants de l’École nationale de cirque. Lors de la représentation du 30 mai, nous n’avons pas été très impressionnés. Ce n’était pas, et de loin, la meilleure mouture à laquelle nous avons pu assister. Cependant, la variété était au rendez-vous avec pas moins de 16 disciplines représentées. On nous en avait annoncé une 17e, la roue allemande, mais elle était finalement absente du programme.

Dans L’homme de Hus, présenté au théâtre La Chapelle en collaboration avec la TOHU, l’extraordinaire artiste qu’est Camille Boitel éprouve des problèmes très matériels avec les lourds tréteaux d’une table impossible à installer, et ceci n’est que le commencement d’un spectacle entièrement désopilant.