À force de vouloir garder un rythme effréné, on en vient à se demander si l’on n’assiste pas à une version théâtrale d’une sitcom des années 1990, un genre de Watatatow sur les stéroïdes où tous les sujets un peu troublants sont concentrés en un seul épisode. Et cela est bien dommage pour S’enjailler, qui a autrement le mérite de sortir des sentiers battus.
Browsing: sophie cadieux
Il s’agit d’une oeuvre à la fois puissante et douce, forte et tranquille, sociétale et intime. Du grand théâtre, avec de grands interprètes.
On cherchait autrefois les correspondances entre microcosme et macrocosme, entre ce qui se passe au plus profond de l’humain et de son âme et le mouvement universel des planètes. Affaires intérieures propose un peu la même énigme dans un spectacle audacieux et parfaitement interprété.
La pièce est une comédie bien relevée qui se joue entre le vestiaire, la salle de danse où l’on s’entraine, les réunions autour du coach et les discussions entre mère et fille.
Que se passe-t-il lorsque l’on mélange des courts métrages sur la santé et la famille à des longs-métrages parlant de, eh bien, de santé et de famille?
Le rythme est rapide et les enjeux trop nombreux pour qu’on y aille en profondeur pour certains: on est parfois étourdi par l’accumulation de références. Les mutant.es sont essoufflés dans leur quête de sens.
Ce qu’il faut retenir, c’est que l’homme semble avoir réussi sa vie, non seulement en fondant une famille, mais aussi en utilisant ses propres expériences pour en tirer une création théâtrale époustouflante. Que demander de plus, dans ce cas?
Quels sont les piliers de la vie adulte, au juste? Acheter une maison? Se marier? Faire des enfants? Installer une piscine hors terre? Consommer, simplement?
Pièce remarquablement bien écrite et interprétée, Les reines offrent un nouvel aperçu de l’une des oeuvres les plus connues de Shakespeare.
Beau petit succès de ICI Radio-Canada qui doit entamer prochainement sa deuxième saison, voilà l’occasion idéale de découvrir ou redécouvrir la télésérie Lâcher prise, qui utilise un sujet important pour divertir intelligemment, soit le burn-out. Et bonne nouvelle, la candeur et la vivacité de sa distribution, de ses textes et de ses situations font qu’elle se réécoute avec autant de bonheur que la première fois.