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L’heure est aux adaptations modernes de classiques de la littérature. Et qui d’autre que le Barde, William Shakespeare lui-même, pour inspirer les auteurs contemporains? L’écrivain norvégien Jo Nesbo tente sa chance avec une transposition moderniste de Macbeth, dans un roman policier du même nom publié chez Gallimard.

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La FTA a invité la dernière pièce du néerlandais Ivo van Hove, une réflexion intense sur le pouvoir à partir de trois pièces de Shakespeare, compressées en « seulement » quatre heures trente de spectacle.

Samedi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, avait lieu la première de Roméo et Juliette, dans la version de Charles-François Gounod, créée en 1867, au Théâtre lyrique à Paris. Les autres représentations auront lieu les 22, 24 et 26 mai.

Dans le Songe d’une nuit d’été joué à Denise Pelletier, les Dieux sont des idoles hollywoodiennes, le genre et l’orientation des créatures magique se fait plus fluide et les cœurs adolescents s’amourachent avec toute la passion de cet âge. On sent le commentaire des deux créateurs sur le propos de l’œuvre shakespearienne de par les libertés prises.

La Rome antique n’a jamais été tendre, et ses luttes de pouvoir, doublées de relations amoureuses bien souvent sulfureuses, ont fréquemment donné lieu à de sanglantes trahisons qui ont éclaboussé de vermeil le pourpre du pouvoir impérial. Titus, adapté de la pièce de Shakespeare, donne vie à ces conflits fratricides s’étant trop souvent réglés avec un couteau bien aiguisé.

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Revisiter l’œuvre de Shakespeare dans une sobriété absolue, où les mots ont plus d’importance que l’action, c’est ce que Tiago Rodriguez nous offre sur le plateau avec Antoine et Cléopâtre, l’histoire bien connue de cet amour impossible entre l’héritier de l’Empire Romain et la reine d’Égypte. En toute simplicité scénique mais avec grande force expressive, cet homme sait indéniablement raconter.

Après leurs brillantes transpositions du Caligula d’Albert Camus (Caligula_remix) et du Dom Juan de Molière (Dom Juan_uncensored), le duo Marc Beaupré et François Blouin récidivent et nous présentent leur nouvelle création, leur superbe diamant brut: Hamlet_Director’s Cut. Et on a droit à un rare moment théâtral d’une exquise sensibilité.

Peut-être aurait-on dû renommer carrément la pièce. Peut-être aurait-on dû faire disparaître le nom de l’auteur original de l’oeuvre. Car ce Macbeth, traduit par Michel Garneau et surtout mis en scène par Angela Konrad à l’Usine C, c’est l’exemple frappant de la mauvaise bonne idée pour « moderniser » le théâtre.