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Henning Mankell a publié son dernier roman quelques mois avant sa mort, alors qu’il combattait le cancer qui l’a emporté à l’automne 2015. La traduction française de cet ouvrage, qui est l’œuvre d’Anna Gibson, est parue chez Seuil, en août dernier et a pour titre Les bottes suédoises.

Dans la taïga, des hommes lancés à la poursuite d’un criminel échappé d’un goulag stalinien. Mais dans cette taïga, justement, dans cet Archipel d’une autre vie, le véritable bandit ne serait pas l’évadé, mais plutôt les soldats désirant lui mettre la main au collet.

Dans l’Écosse de l’après-guerre, Douglas Brodie, ancien policier devenu soldat, puis reconverti en journaliste après sa démobilisation et un passage par la dépression, est confronté à un gang de justiciers s’en prenant aux bandits ayant échappé au système judiciaire.

Karl Kane est de retour. Le taciturne détective privé couplé à un auteur sans véritable succès parcourt toujours les rues régulièrement ensanglantées de l’Irlande du Nord, et l’homme traverse aujourd’hui Un sale hiver.

Berlin, 1949. Après la Deuxième Guerre mondiale, mais avant le pic de la Guerre froide. Avant le Mur, donc. Mais pour l’auteur Joseph Kanon, il s’agit-là de l’environnement idéal pour s’y faire affronter les personnages de son roman intitulé… hé bien, Berlin 49.

Dans les allées poussiéreuses et sales du Caire, la Mort rôde, fauchant les jeunes garçons dans un quartier pauvre de la capitale. Et bien malgré lui, le détective Makana se retrouve plongé dans cette intrigue alimentant la poudrière politico-religieuse.

Aux éditions du Seuil paraissait cet hiver le plus récent roman policier de Deon Meyer, En vrille. Auteur d’une dizaine de best-sellers traduits dans plusieurs langues, Meyer est originaire d’Afrique du Sud et s’il y a une constante dans le contenu de ses romans, ce ne sont pas des personnages ou des intrigues semblables. C’est plutôt une capacité à décrire avec respect, avec amour, ce pays qui l’habite. Autant les gens que les lieux, Deon Meyer les respecte et sait les décrire avec la passion d’un profond attachement.

Histoire de la violence se lit d’un trait. Difficile de déroger de ce drôle de récit à la fois autobiographique et violent – c’est le cas de le dire – du jeune auteur Édouard Louis. Écrit sous la forme d’un interrogatoire et d’une discussion intérieure, le protagoniste revient sur un épisode malheureux qu’il a vécu un soir de Noël et dont il peine à se sortir.