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La question n’est pas aussi absente qu’on peut l’imaginer au Canada. Bien que l’éducation y soit plus centralisée (l’éducation est la prérogative des provinces, et un «conseil scolaire» aussi facile à infiltrer que celui du Texas n’a pas son équivalent), les organismes américains les plus militants ont souvent des branches canadiennes.

Les bots, ces comptes automatisés sur les médias sociaux, n’embêtent pas juste les usagers qui sont confrontés à leurs efforts de désinformation. Ils embêtent les chercheurs en sciences sociales qui tentent d’analyser les conversations virtuelles et ont du mal à distinguer les humains des machines.

Des chercheurs et ceux qui les financent ont donné à Facebook jusqu’au 30 septembre pour fournir les données promises par la compagnie, sans quoi ils mettront fin à un partenariat entrepris l’an dernier dans le but d’étudier les impacts des réseaux sociaux sur la démocratie.

Qu’est-ce qui explique que le mot-clic #MeToo ait eu, cette fois, un impact? Sans doute la force du nombre, qui a submergé la tendance à blâmer en premier les victimes d’agressions à caractère sexuel. Or, cet élan de solidarité est d’autant plus étonnant que le fait de blâmer les victimes aurait des racines profondément ancrées dans notre psychologie — et peut-être même dans la biologie de l’évolution.

Dans un récent article, intitulé Poutine Dynamics, Nicolas Fabien-Ouellet, jeune chercheur à l’Université du Vermont, s’intéresse à la mobilité sociale de ce mets québécois sans prétention. Plusieurs éléments y sont abordés dont son appropriation culturelle par le reste du Canada. Sa position avait tant fait réagir le mois dernier qu’il avait jugé nécessaire de l’expliquer plus amplement.

En sciences sociales, faut-il toujours demander la permission avant de faire une recherche? Certains chercheurs croient que non, et voudraient renverser une tradition vieille de plusieurs décennies. Aux États-Unis, une petite réforme est discrètement entrée en vigueur au début de l’année.

L’argent ne fait pas le bonheur. Peut-être, mais une avance d’argent providentielle éviterait à une personne en difficulté de finir à la rue, souligne une nouvelle étude parue dans le magazine Science. Recevoir l’équivalent de 1000 dollars américains – soit 1300 dollars canadiens – au bon moment préserverait celui qui est à la veille de devenir sans-abri.

Deux conteneurs aménagés voyageront cette année pour offrir des lieux de socialisation aux hommes ainés et plus jeunes de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Atelier de petites réparations et lieu de vie, les deux installations mobiles constituent un projet de recherche-action mis en place par le directeur de l’Unité d’enseignement en travail social au Département des sciences humaines de l’Université du Québec à Chicoutimi, Dominic Bizot. Spécialiste de la socialisation masculine, membre du Réseau Masculinités et société, il nous explique l’importance de se mettre à l’écoute des hommes.