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Star Wars est mort, vive Star Wars! La célèbre franchise a beau avoir franchement pris du plomb dans l’aile, avec la pléthore de films plus ou moins médiocres ayant pollué les écrans, ces dernières années – et on ne dira rien sur l’horrible Rise of Skywalker –, Disney n’a pas dit son dernier mot. Voilà donc The Mandalorian, l’un des produits phares de son nouveau service de diffusion en ligne.

Il n’y a pas beaucoup de séries cinématographiques qui peuvent se vanter d’avoir passé l’épreuve du temps avec autant de panache que Star Wars, et sa horde de fans enragés. Voilà alors que 42 ans plus tard, on en arrive enfin à ce qui pourrait bien être l’ultime conclusion (aucun sarcasme, s’il vous plaît) de cette saga intergalactique. En optant pour la sécurité, voilà un épisode qui amuse aisément en s’assurant de remplir son mandat sans jamais vraiment le transcender. Sans trop de déceptions, disons que c’est déjà cela de gagné!

Il y a de ces séries qui ont atteint un statut culte. Mais bien peu nombreuses sont les téléséries qui sont devenues immortelles… en étant annulées. Mélange fort heureux de science-fiction et de bon vieux western, Firefly a su trouver son public, et évoque encore aujourd’hui la belle époque des séries optimistes parfois réalisées avec les moyens du bord.

Projet en gestation depuis des décennies sous la supervision et le talent d’une équipe, devant et derrière la caméra capable, du pire comme du meilleur, voilà un film qui aurait pu être passable, s’il ne prétendait pas autant jouer au plus malin. Puisqu’en voulant toujours tout pousser plus loin, Gemini Man finit immanquablement par tomber face première au fond du ravin du ridicule.

Il est de plus en plus difficile d’aspirer à l’originalité dans le domaine de la science-fiction. Il serait donc particulièrement naïf de croire que ce très attendu Ad Astra serait le pion manquant pour revitaliser un genre dont l’effervescence n’en finit plus de nous subjuguer depuis une décennie. D’autant plus que ce projet, à deux doigts d’être maudit, a bien failli ne plus appartenir à son merveilleux cinéaste. Sauf que croire à un désastre évident équivaut à sous-estimer la force de James Gray, puisque dans les méandres de ce foutoir se cachent indubitablement les élans d’un très grand film.

De Frank Herbert avec Dune — et même avant — jusqu’à cette rentrée littéraire de 2019, les ouvrages à parler d’une planète en détresse et des hommes qui la surchauffent sont nombreux, et dorénavant essentiels. D’ailleurs, une dénomination pour rassembler ces romans à saveur environnementale a vu le jour au tournant des années 2010: la « cli-fi », pour « fiction climatique » en anglais.

Ce n’est pas d’hier que les aléas du voyage dans le temps inspirent des histoires tordues aux auteurs, mais avec la bande dessinée Aiôn, le scénariste et illustrateur Ludovic Rio livre un récit de science-fiction original, qui évite les impressions de déjà-vu.

Trou noir, clair-obscur, photographie, black métal, éclipse : des facettes qui incarnent l’obscurité à leur tour, mais cette soi-disant absence de lumière nécessite un cadre pour la désigner telle quelle. Entre documentaire et vidéo d’art, Aleph Null & The Missing Mass (2017) du cinéaste norvégien Tor-Finn Malum Fitje plonge dans cet abyme sans dégager notre siège de spectateur.

Classique d’entre les classiques de la science-fiction contemporaine, Star Wars: Episode IV a formé la jeunesse de l’animateur de Rembobinage, probablement au grand dam de ses parents et de plusieurs de ses amis.