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Est-ce que You’ve Got Mail est un bon film? Bien franchement, When Harry Met Sally, un autre film de Mme Ephron mettant aussi en vedette Meg Ryan, était mieux structuré, mieux joué et plus intéressant. Si ce n’est de ce genre d’instantané d’une époque révolue, You’ve Got Mail est passable, au mieux.

Il ne faut pas s’attendre au nouveau (500) Days of Summer en écoutant Long Weekend, qui s’amuse allègrement avec la romance indie, mais n’en déplaise à un revirement saugrenu et décidément inattendu qui est à prendre ou à laisser, il y a quand même assez de charmes pour se laisser un peu berner.

Ah, quelle merveilleuse époque que celle de Cocoon. Qu’il semble faire bon, dans cet été berlinois caniculaire, de se regarder langoureusement, de se caresser doucement, de sentir le corps de l’autre contre le sien, de glisser tranquillement ses doigts sur une peau délicate… Bien entendu, en ces temps pandémiques, l’histoire d’éveil sexuel raconté par Leonie Krippendorff semble tout aussi improbable que le film de science-fiction du même nom.

À l’instar de Crazy Rich Asians, The Photograph s’amuse à diversifier les balises habituellement très préconçues de Hollywood pour offrir une romance afro-américaine faite par et pour la culture à laquelle le film s’intéresse. Sans être mémorable, l’œuvre d’un naturel désarmant est menée de front par l’impressionnante domination méritée de Issa Rae et LaKeith Stanfield, qu’on voit de plus en plus un peu partout. Le film implique ainsi un visionnement doux et délicat tout désigné à s’offrir finalement chez soi.

After aurait bien pu être la quintessence de la romance adolescente débordante de clichés dans sa forme la plus nulle possible. Pourtant, en connaissant très bien son public cible, au risque de le pervertir, cette adaptation d’une fan fiction du groupe One Direction s’en sort avec une révélation qui détonne.

Le film La chute de Sparte, réalisé par Tristan Dubois et adapté du roman de Biz, commence sur les chapeaux de roues: avec le personnage principal, Steeve Simard, qui livre une charge à fond de train contre son propre prénom. Un petit trait d’humour à l’image de cette oeuvre rafraîchissante.

Home Again aimerait bien revigorer la comédie romantique, mais ne propose que bien peu de choses au-delà de ses maladresses qui mettent autant sa distribution que son spectateur dans l’embarras, rappelant avec honte que les hommes ne sont rien sans les femmes et chaque femme n’est rien sans ses hommes..