Eric Faye nomme une chose très triste: de nombreux lieux qu’il a visités seront bientôt modifiés à tout jamais, que ce soit à cause des changements climatiques, du capitalisme sauvage ou des régimes politiques totalitaires. Il ne se gène pas d’ailleurs pour écorcher au passage la Chine ou la Russie, entre autres, pour leurs politiques qu’il juge néfastes pour la sauvegarde de la culture et de l’environnement.
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On couche encore ensemble est un bel exemple de prose à deux mains, un aperçu criant de vérité du quotidien intime d’un couple au temps de la peste, même si cet aperçu peut parfois sembler réservé aux deux principaux intéressés.
Avant même de terminer notre lecture, on fermera donc les pages de cette Alerte, un roman tristement incomplet s’articulant autour d’une idée bancale. C’est bien dommage!
Hugo et Kevin tentent de savoir si cette suite, mettant toujours en vedette François Civil, Romain Duris, Vincent Cassel, Pio Marmaï et Eva Green est à la hauteur de la première partie.
Avec ce roman, nous sommes devant un exercice de style qui comprend moult jeux de mots, rimes et répétitions. Au début, on sent là une certaine fraîcheur, mais qui s’estompe bien avant qu’on atteigne la fin des 300 et quelques pages de l’ouvrage.
Trop, c’est parfois pire que pas assez. Autant avions-nous recommandé au lecteur de se laisser emporter par Le malaimant¸ autant nous lui suggérons de passer tout droit avec ce nouvel opus.
Le tout se lit en douceur, invite à des pauses de réflexion pour en infuser l’essence et se termine rapidement. En le refermant, le lecteur voudra sans doute en lire davantage.
Avec ses touches de parlé sans détour, un joual naturel par les dialogues, l’écrivain n’affiche aucune prétention et se berce à l’humilité. Ce qui lui importe : que les mots viennent du cœur, librement et qu’on le suive.
La version qui n’intéresse personne est-elle une oeuvre autobiographique? Que cela soit le cas, ou non, il ne fait aucun doute qu’Emmanuelle Pierrot propose ici un très grand roman, un livre qui frappe directement au coeur, ou plutôt dans les tripes, et donc la lecture ne laisse personne indemne. À lire, absolument.
Le succès d’un bon roman d’espionnage dépend très, très largement de son atmosphère. Ici, Septembre avant l’apocalypse a tout de la forme, mais pas assez du fond. Son atmosphère est ainsi limitée à un charabia technique inintéressant et une absence de substance.