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Nous sommes en 2005, et la révolution se déroule dans des corridors d’entrepôt et dans les bureaux déserts d’une entreprise occupée à de sombres desseins mêlant manipulation génétique, télépathie et soldats clonés. Le nom de cette révolution? F.E.A.R., ou la preuve que l’on peut produire un excellent jeu tout en ayant un jeu de mots plus qu’ordinaire dans son titre.

Personne n’avait vraiment vu venir les gens de chez Croteam, en 2001, lorsqu’ils ont lancé Serious Sam: The First Encounter. C’était trois ans après la bombe de Half-Life, à l’époque où les jeux de tir à la première personne étaient largement des choses structurées, avec des scénarios touffus et une progression linéaire. Débarque pourtant Sam, avec ses gros bras et ses multiples armes, qui allait tout casser.

Ah, Kyle Katarn… héros solitaire, premier agent rebelle à avoir volé les plans de l’Étoile de la Mort (avant que Disney ne ponde plutôt Rogue One), chevalier Jedi malgré lui, le combattant sans peur ni reproche a eu droit à une série d’aventures à la fin des années 1990 et au début des années 2000, y compris Jedi Outcast, qui est probablement l’un des meilleurs épisodes de la série.

Des paysages à couper le souffle. D’incroyables combats entre des créatures tout droit sorties de contes de fées. Des campagnes solo et multijoueurs qui gardent en haleine pendant des heures. Que demander de plus? Véritable classique du jeu d’aventure et de gestion, Heroes of Might and Magic III représente l’apogée d’une série qui périclite depuis.

La série Half-Life en est une de retard. Retard temporel entre le moment de la sortie des différents jeux et celui où il fut possible de s’y aventurer, mais aussi retard technologique, alors que les aventures du docteur en physique théorique Gordon Freeman exigeaient toujours des capacités techniques qui n’étaient atteignables que quelques années plus tard, après l’achat d’un nouvel ordinateur. Quinze ans après sa sortie, Half-Life 2 demeure une référence incontestée en matière d’action, mais aussi de contemplation et de mélancolie.

À sa sortie, Star Wars: Empire at War avait été salué par la critique, mais pas nécessairement encensé. Nous étions en 2006, et le regretté éditeur LucasArts tentait un mélange assez peu vu pour un jeu de stratégie: combiner combats dans l’espace et affrontement au sol. Le tout assaisonné à la sauce Star Wars, bien sûr. Onze ans plus tard, le titre est toujours là, plus populaire que jamais, grâce à l’enthousiasme un peu fou des amateurs de la saga. 

Ah, l’an de grâce 2006… Fort de son succès culte Morrowind, le studio de jeux vidéo Bethesda Softworks lance Oblivion, quatrième titre « officiel » de la saga The Elder Scrolls. Onze ans plus tard, le titre semble à jamais coincé entre la nostalgie éprouvée envers son prédécesseur et l’incroyable longévité et modularité de son successeur, Skyrim.  

Ah, Red Alert… l’un des très, très grands classiques des jeux de stratégie en temps réel. L’un de ceux qui ont à ce point influencé le genre qu’on en trouve encore des traces dans les titres d’aujourd’hui. Mais à l’aune d’une franchise qui aura eu ses hauts et ses bas en près de 20 ans, force est d’admettre que la nostalgie imprime peut-être sa teinte rosée aux souvenirs.