Les zones protégées représentent à l’heure actuelle 17 % des terres émergées de la planète (et 8 % des océans). Dans l’entente intervenue à Montréal en décembre dernier, au terme de la rencontre des Nations unies sur la biodiversité, les pays signataires se sont engagés à passer à 30 % en 2030.
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Sur 37 000 espèces animales ou végétales qui ont été introduites par les humains dans un écosystème qui n’est pas le leur, plus de 3500 posent une menace pour la nature, la santé humaine ou l’économie.
Aux interactions encore à découvrir avec la faune et la flore, il faudra ajouter celles avec le microbiome: certains microbes peuvent agir en symbiose avec les coraux, par exemple pour accélérer le cycle des nutriments ou pour protéger contre les maladies.
« En ce moment, nous avons environ 600 millions de fermes qui nourrissent la planète, et elles portent 8 milliards de personnes sur leurs épaules. »
Des chercheurs réclament aussi un moratoire immédiat sur la coupe forestière dans ces zones contenant des forêts anciennes, pour que celles-ci ne disparaissent pas avant qu’elles n’aient été identifiées.
Parmi les cibles identifiées dans le document de travail : protéger au moins 30 % des territoires à travers le monde d’ici 2030 — à l’heure actuelle, 15 % des terres et 7,5 % des océans sont protégés.
Pour sauver le climat terrestre, mais en préservant « seulement » la moitié des terres de la planète: un nouveau rapport, récemment publié dans Science Advances, fait état d’une proposition hors de l’ordinaire, soit celle de créer un « filet de protection » mondial, à l’aide de différentes techniques de cartographie, afin de mieux préserver les territoires, mais aussi les écosystèmes qui sont menacés par les changements climatiques.
Une colonie de moules a réussi là où bon nombre d’espèces ont échoué: s’établir en Antarctique. Transportées dans la coque d’un navire, elles seraient les premières espèces marines non natives à s’ancrer sur le Continent Blanc, connu comme étant l’un des endroits les plus secs, les plus froids et les plus venteux de notre planète.
À l’exception des États-Unis, 196 pays ont participé à la Convention sur la diversité biologique (COP 13) se déroulant à Cancún au Mexique du 4 au 17 décembre, une occasion de faire le point sur la situation des espèces en voie d’extinction.