Les deux analyses notaient aussi que lors des conflits précédents, d’autres chercheurs, de même que des organismes comme Médecins sans frontières ou les Nations unies, avaient aussi eu l’occasion d’arriver à des estimations qui confirmaient les chiffres du ministère de la Santé de Gaza. En 2014, même les données du ministère israélien des Affaires étrangères ne différaient que de 8% de celles du ministère de la Santé de Gaza —2125 décès contre 2251.
L’Agence américaine d’aide au développement avait par ailleurs souligné dans une évaluation de 2014 que les autorités de la santé locale effectuaient une compilation des naissances et des décès jugée fiable è 99% —contre une moyenne mondiale de 80%, selon l’UNICEF.
L’ampleur des destructions cette année fait toutefois craindre un risque de sous-estimation, notait récemment le New York Times : le très grand nombre d’édifices détruits signifie que des centaines, voire des milliers de personnes, pourraient être toujours enterrées sous les décombres.