Par le biais de plusieurs programmes s’articulant autour d’enjeux importants (on pense au volet Voix autochtones et Focus France notamment), ce sera également l’occasion de découvrir quelques exclusivités de haut calibre, mais aussi de rattraper des films qu’on aurait pu manquer par le passé.
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« Les bisons n’étaient pas seulement la clé de voûte de l’économie de certaines nations autochtones. Ces animaux étaient aussi d’importants symboles culturels et spirituels. Vous vous attendriez à ce qu’il y ait un impact psychologique si ceux-ci disparaissaient. »
Le ménage canadien moyen a vu ses revenus augmenter de 16 %, entre 1999 et 2022. Mais la proportion du salaire consacrée au logement a bondi de 12 %, alors que les dépenses pour les soins de santé ont explosé de 35,6 %.
« Il nous faut transformer nos façons de faire — le groupe de l’ONU sur les désastres insistait d’ailleurs sur des compétences sociétales à développer face aux risques. Il nous faut aussi revoir notre solidarité et réduire les inégalités socioéconomiques. »
Il serait certainement approprié d’inscrire cette série au curriculum des enfants d’ici, histoire qu’ils comprennent un peu qui sont ces gens qui étaient là avant que les Européens ne débarquent, il y a quelques siècles.
Si le passé est au centre de l’exposition, le propos semble tourné vers l’avenir. Jacques Newashish confirme : « Ce qui m’a influencé fait ce que je suis. » Ce sont des étapes qu’il utilise aujourd’hui. « J’essaie d’entrevoir l’avenir, mais l’avenir n’est pas là », remarque-t-il.
Le style de Florent Vollant est amical, voire fraternel. Il s’adresse à nous comme à une vieille connaissance à qui il n’aurait pas parlé depuis longtemps.
« On se rend compte qu’il y a une ouverture, mais aussi une prise de conscience par rapport au fait que le théâtre que nous créons est aussi intéressant et aussi bon que le théâtre non autochtone… »
Okinum est possiblement une oeuvre qui en dit plus, par ce qu’elle sous-entend, ou qu’elle ne montre pas, que par ce qu’elle présente à la face du monde.
L’auteure nous présente des personnages francs et directs, pour qui l’hypocrisie est pratiquement inconnue. Malgré l’absence d’une réelle intrigue, les moments de suspense ne manquent pas et on n’étire jamais la sauce pour tenter de les faire durer.