« Notre analyse démontre que les changements climatiques entraîneront des dégâts économiques colossaux d’ici les prochains 25 ans, dans presque tous les pays du monde, y compris dans des nations hautement industrialisées comme l’Allemagne, la France et les États-Unis. »
Browsing: pollution
Selon une estimation, une recherche Internet réalisée par un agent conversationnel nécessiterait quatre à cinq fois plus d’énergie qu’une recherche « conventionnelle » — avec Google, par exemple.
Le fait qu’il y ait un aussi grand écart entre les estimations officielles et réelles a de quoi inquiéter ceux qui mesurent le risque à long terme: le méthane est un gaz à effet de serre dont le potentiel de réchauffement « sur 100 ans » est au moins 25 fois plus élevé que le CO2.
Au dire des auteurs du rapport, cela signifie d’abord que l’économie mondiale « perd » l’équivalent de 62 milliards de dollars US par an, puisque les composantes et les matériaux ayant une valeur commerciale « sortent » du circuit économique.
Là où des professionnels des relations publiques étaient jadis incontournables pour faire passer le message de l’industrie, aujourd’hui des polémistes sur les réseaux sociaux peuvent être très efficaces.
MethaneSAT n’est pas le premier engin du genre: 12 petits satellites canadiens (chacun de la taille d’un four à micro-ondes) gérés par la compagnie GHGSat, contribuent à identifier des sources d’émissions de méthane et de C02.
Les différents pays retournent chez eux avec une « invitation » à une transition en théorie plus rapide que celle qu’ils ont entreprise, sachant qu’un grand nombre d’entre eux ne sont pas sur la voie d’atteindre en 2030 les cibles de réduction des gaz à effet de serre qu’ils avaient mises sur la table en signant l’Accord de Paris en 2015.
L’influence directe qu’ont ces lobbyistes est presque impossible à mesurer, notent les observateurs. Mais plusieurs ont certainement l’oreille de leurs délégués nationaux.
Les critiques de cette technologie de captage et de séquestration voient dans sa promotion à la COP28 une stratégie de diversion. Cette technologie « est la bouée de sauvetage de l’industrie des carburants fossiles et elle est aussi leur plus récente excuse et stratégie pour retarder » l’action sur le climat, déclare dans le quotidien The Guardian la directrice du programme de « l’économie fossile » au Centre international de droit de l’environnement, Lili Fuhr.
Pour donner un ordre de grandeur : atteindre la carboneutralité en 2050 nécessiterait de couper les émissions de CO2 mondiales du même niveau que ce qu’on avait observé pendant le grand confinement de 2020 — et ce, chaque année.