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Le multimilliardaire Michael Bloomberg, ancien maire de New York et candidat déclaré sur le tard à la course à l’investiture démocrate en vue de la présidentielle de novembre, aux États-Unis, a été la cible de bien des attaques, mercredi soir au Nevada, lors de sa première participation à un débat électoral.

À quelques heures du lancement des premières étapes des primaires démocrates pour désigner un candidat en vue de la présidentielle de novembre – des premières étapes sous la forme des caucus de l’Iowa, les électeurs démocrates se disent particulièrement enthousiastes à propos du processus électoral. Selon un coup de sonde du Pew Research Center, toutefois, ils sont encore loin de s’entendre sur l’identité de la personne qui affrontera Donald Trump.

À 11 mois de l’élection présidentielle américaine, les électeurs des deux principaux partis seront progressivement appelés à resserrer les rangs derrière leur candidat préféré. Et pour ce faire, ils s’appuieront sur des informations transmises par des médias. Selon un nouveau coup de sonde, cependant, la réputation des médias en question variera largement… en fonction de la couleur de la formation politique.

Quoi qu’en pense le président américain Donald Trump, qui clame avoir redonné sa « grandeur » à l’Amérique, les autres pays du monde ont une bien piètre image du chef d’État. Le pays de l’Oncle Sam, toutefois, profite d’un peu plus de clémence, selon un récent coup de sonde effectué pour le compte du Pew Research Center.

Les États-Unis ont beau imprimer « In God We Trust » sur leurs billets de banque, la religion serait en perte de vitesse chez nos voisins du Sud, selon une nouvelle enquête du Pew Research Center. De façon encore plus significative, de plus en plus d’Américains jugent que le sentiment religieux est de moins en moins influent dans la sphère publique… un phénomène qui demeure largement considéré comme étant négatif.

Faisant feu de tout bois à la suite du déclenchement, plus tôt cette semaine, d’une procédure d’enquête par la Chambre des représentants dans le but d’obtenir sa destitution à la suite des révélations sur la présumée demande d’interférence de l’Ukraine dans le processus électoral américain, le président Donald Trump a laissé entendre, dimanche, que si les démocrates le faisaient tomber, le pays risquerait de se retrouver dans une nouvelle guerre civile.

Si les franges plus progressistes du Parti démocrate, aux États-Unis, semblent vouloir brasser la cage des institutions politiques en faisant campagne pour que la personne obtenant la nomination dans la course à la Maison-Blanche soit une femme, une personne homosexuelle, une personne membre d’une minorité culturelle, 60% des démocrates, eux, souhaitent surtout que le futur chef d’État soit dans la cinquantaine.

Une petite révolution est en marche au pays de l’Oncle Sam. Enfin, un début de petite révolution: les partisans de l’abolition du collège électoral pourraient bien réussir à convaincre un premier État tiraillé entre démocrates et républicains, le Colorado.

Pour mettre fin à la paralysie partielle du gouvernement américain, pas question de céder d’un pouce: voilà ce qui ressort d’un nouveau sondage publié par le Pew Research Center. Les électeurs américains semblent ainsi camper sur leurs positions respectives, à l’image des démocrates et des républicains.