Au lendemain d’élections fédérales menées sans enthousiasme et sans vrais enjeux, les Canadiens se réveillent non pas avec la gueule de bois, mais avec le sentiment d’avoir un peu perdu leur temps.
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En cas d’absence de victoire claire pour l’un ou l’autre des partis en lice à Ottawa, trois scénarios sont envisageables, juge le professeur Hugo Cyr, de l’UQAM.
À 10 jours de la date du scrutin, impossible de déterminer le vainqueur de ce qui est maintenant une course à deux au pays, et à trois au Québec.
La 43e campagne électorale fédérale canadienne aura débuté avec des attaques partisanes… et aura pris fin avec des attaques partisanes. Alors que 27 millions de Canadiens sont appelés à s’exprimer, lundi 21 octobre, les deux principaux partis en lice pour former le gouvernement, le Parti libéral (PLC) et le Parti conservateur (PCC), sont nez à nez dans les intentions de vote, après avoir consacré une bonne partie des 41 derniers jours à s’attaquer mutuellement.
Jamais, dans l’histoire des campagnes électorales canadiennes, n’a-t-il autant été question d’environnement. Sans être l’ultime priorité des principaux partis politiques, aucun parti ne peut aujourd’hui se permettre de faire l’impasse sur la question climatique. Tour d’horizon des propositions des principaux partis en la matière.
La réputation d’Alexandre Boulerice n’est plus à faire. Député de Rosemont–La Petite-Patrie depuis 2011, alors qu’il avait été porté par la vague orange, il a été réélu avec près de 50% des voix en 2015, loin devant ses adversaires de l’époque. Pour sa formation, le Nouveau Parti démocratique (NPD), la ferveur de 2011 semble toutefois moins présente. Rencontre à mi-parcours de la campagne électorale fédérale.
Près d’une semaine après le début de la campagne électorale fédérale, le Parti vert rêve-t-il encore de former le prochain gouvernement? Pour Daniel Green, chef adjoint des verts et candidat dans Outremont, cette course politique ne doit avoir qu’un but: mettre sur pied un gouvernement capable de s’attaquer à la crise climatique.
Le rituel est réglé comme du papier à musique: mercredi avant-midi, le premier ministre Justin Trudeau quittera sa résidence officielle, et marchera pendant quelques minutes pour arriver à Rideau Hall, là où il demandera à la gouverneure générale Julie Payette de dissoudre la Chambre des communes, ce qui ouvrira la voie à 40 jours de campagne. Rendez-vous le 21 octobre pour les 43e élections générales du Canada.
Il faudra attendre les détails de la mise en place d’un nouveau programme d’aide destiné aux médias d’ici, bien souvent exsangue, mais l’annonce, mercredi, d’une enveloppe de 600 millions de dollars par Ottawa, histoire d’offrir un répit à l’industrie journalistique, est largement bien accueillie.
Le 10 janvier dernier, Justin Trudeau annonçait la nomination de Chrystia Freeland en tant que nouvelle ministre des Affaires étrangères du Canada pour assurer la succession de Stéphane Dion qui se voit dans l’obligation de quitter la vie politique.