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Sur la scène entièrement nue du Théâtre Prospero, c’est la catastrophe. Mais une catastrophe amortie, amoindrie, distillée au compte-gouttes, vécue comme un déchirement intérieur par les personnages, certes, mais comme une nuisance à laquelle on pense à peine par le reste de la population.

Il s’appelle Bashir, il vient de l’étranger, ou plutôt de l’Étranger, avec un E majuscule. Et 15 ans après la création de la pièce d’Évelyne de la Chenelière, l’oeuvre remonte sur les planches du Théâtre d’Aujourd’hui dans un contexte sociopolitique particulièrement chargé.

Il y a quelque chose d’intemporel dans le roman Madame Bovary, de Gustave Flaubert. Cette histoire d’une femme désirant plus que tout échapper à une vie ennuyante de province qui se retrouve, bien malgré elle, dans une existante tout aussi vide de sens que celle qu’elle voulait fuir. Voilà pourquoi l’oeuvre, reprise mercredi sous forme théâtrale sur le Plateau-Mont-Royal, donnait encore l’impression d’être au goût du jour.

La pièce dure 90 minutes, mais il en avait fallu bien moins que cela pour en établir l’importance, la nécessité du propos avancé, martelé dans cette pièce de l’auteure Catherine Léger. Forte de son succès, l’oeuvre Baby-Sitter reprend ainsi l’affiche à La Licorne fin juillet, avant d’entamer une tournée québécoise. Rencontre avec Isabelle Brouillette, le personnage principal de ce coup de poing théâtral.

Ce spectacle, je l’avais manqué de peu la saison dernière à l’Espace Libre. Et avant aux Écuries. Je n’étais pas dûe, comme le dit le proverbe. Lorsque je l’ai vu réapparaître dans la programmation du 375e de Montréal au Théâtre d’Aujourd’hui, j’ai sauté sur l’occasion. C’est donc avec un certain énervement que je me suis assise dans la salle, prête à surfer sur La vague parfaite.

Dans un bureau ressemblant à peu près à tous les autres bureaux, le travail a un peu des allures de fin du monde douce-amère. Et puisque Glengarry Glen Ross, une fable des années 1980 sur le capitalisme sauvage est toujours d’actualité, voilà que Brigitte Poupart monte la pièce sur les planches de l’Usine C. Pour notre plus grand plaisir… et un peu pour nous mettre mal à l’aise.

Dans le cadre de sa 19e édition, le Festival Metropolis bleu présentait samedi soir dernier la pièce Água Viva, à la salle Gaudin de l’Hôtel 10. Pour l’occasion, les organisateurs ont fait appel à l’artiste Gabriella Scheer qui a créé en 2012 une adaptation scénique de l’œuvre éponyme de Clarice Lispector.