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L’argument est connu, mais pourtant, il frappe. Ou, plutôt, les arguments sont connus, mais leur impact est tout aussi dévastateur. Est-ce la faute de la pandémie? Est-ce la faute de l’actuel gouvernement? Ou est-ce plutôt que le point de rupture est atteint? Quoi qu’il en soit, Le virus et la proie, une oeuvre de Pierre Lefebvre et Benoît Vermeulen présentée dans le cadre de l’édition 2021 du Festival TransAmériques, fait mal. Mais mal dans le bon sens, si tant est que cela soit possible?

Le débat sur le salaire minimum à 15$, au Québec, est-il déjà dépassé? Les gens de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) semblent le penser; dans une nouvelle note socio-économique publiée cette semaine, on affirme ainsi que le salaire minimum doit s’établir à 18$ de l’heure pour que chaque personne dispose d’un revenu viable, soit les entrées d’argent suffisantes pour échapper à la pauvreté.

À chaque chose, malheur est bon? La pandémie de COVID-19 aura déclenché un débat international sur les priorités à adopter dans le contexte de la relance économique pour sortir de la crise. Ainsi, à travers les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, une bonne partie de la population réclame des transformations fondamentales des systèmes économiques, voire une refonte complète, selon une nouvelle étude du Pew Research Center.

Si ce qui se passe aux États-Unis s’avère représentatif des autres pays riches, les écarts de revenus pourraient être un autre obstacle à l’atteinte de l’immunité collective.

La chose est connue: l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’économie mondiale a été massif. Et si certaines entreprises et leurs propriétaires se sont largement enrichis à la suite des différentes vagues de contamination (et de confinement), la classe moyenne, elle, a été purgée de millions de personnes qui se sont retrouvées dans un état de pauvreté, révèle une nouvelle étude du Pew Research Center.

Si l’Union européenne a accompli des progrès importants pour atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions polluantes, ces baisses sont largement attribuables aux populations à faibles ou moyens revenus. Les Européens les plus riches, eux, ont pollué davantage, révèle un nouveau rapport de l’organisation Oxfam.

Plus de 200 millions de personnes pourraient se retrouver dans un état de pauvreté extrême, faisant passer à plus d’un milliard le nombre de gens touchés par cette précarité maximale, affirme le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui met en garde contre cet impact majeur précipité par la pandémie de COVID-19.